L'individu qui avait agressé des agents Tisséo à la machette et au couteau a été condamné à 12 mois de prison ferme. Le jeune homme de 18 ans récidiviste était jugé en comparution immédiate ce lundi 2 mai à Toulouse. Deux autres participants à la rixe ultra violente sont toujours recherchés.
La peine est ferme et à la hauteur de la gravité des faits. Jugé en comparution immédiate pour agression à l'arme blanche contre des agents Tisséo, un jeune homme de 18 ans a été condamné par le tribunal de Toulouse à un an de prison ferme et interdiction de port d'armes pendant 5 ans.
Le 28 avril 2022 en fin de journée, station des Arènes à Toulouse, l'individu accompagné de quatre autres personnes avait menacé et agressé 7 agents vérificateurs et 2 responsables d'équipes venus leur prêter main forte.
Menaces de mort et agression
Armés d'un couteau et d'une machette, deux individus particulièrement agressifs ont tenté de porter des coups à des agents vérificateurs, accompagnés de menaces de mort et d'insultes. Selon les agents Tisséo, les individus n'auraient pas "apprécié" de se faire interdire un rodéo à scooter dans la station de métro.
Seul un individu a été jugé en comparution immédiate ce lundi 2 mai 2022. Deux autres hommes sont actuellement recherchés par la brigade anticriminalité Rive gauche.
Récidiviste
Le jeune homme de 18 ans avait déjà été condamné l'été dernier pour des actes similaires sur des agents Tisséo. Mineur au moment des faits, il avait été condamné à six mois de prison ferme.
Des agents Tisséo choqués
Avec des blessures superficielles, mais très choqués psychologiquement, les 9 agents sont en arrêt pour accident du travail.
On sent une augmentation impressionnante des violences envers nos agents. On a régulièrement des incidents. Un jour, il y aura un drame.
Stéphane Chapuis, secrétaire général CGT Tisséo
Les organisations syndicales seront reçues demain par la direction de Tisséo. Elles réclament des moyens de protection supplémentaires pour les agents. "On va également solliciter une réunion avec le préfet et le maire de Toulouse pour faire le point sur cette insécurité. Le maintien de l'ordre ce n'est pas notre mission" indique le secrétaire général de la CGT Tisséo.