Le lycéen de 18 ans, qui a attaqué une camarade de son lycée Urbain Vitry, à Toulouse (Haute-Garonne), devait être jugé en comparution immédiate ce lundi 6 mai 2024. L'audience a finalement été reportée au mois de juin. D'ici-là, l'adolescent est maintenu en détention provisoire.
Il était en détention provisoire depuis le soir du samedi 4 mai, et y restera. Malgré une demande de liberté conditionnelle, le jeune homme de 18 ans devra patienter encore un mois avant d'être jugé.
Vendredi 3 mai, l'adolescent, pénètre dans le lycée professionnel Urbain Vitry, à Toulouse (Haute-Garonne), où il est scolarisé en classe de terminale. Dans son sac à dos, il cache un couteau. Aux alentours de 16 heures, c'est avec cette arme qu'il agresse une jeune fille de 16 ans, en classe de seconde. Un autre élève s'interpose, et les blessures de la jeune fille restent superficielles.
De "profonds regrets"
L'assaillant devait être jugé en comparution immédiate, ce lundi 6 mai, devant le parquet de Toulouse. Il a finalement réclamé un renvoi d'audience, qui lui a été accordé. "Cela va nous permettre d'étudier le dossier plus en détail et de comprendre les raisons de cet acte", assure l'avocat du prévenu, Maitre Guillaume Léguevaques.
Le jeune homme exprimerait de "profonds regrets", selon son avocat, "il réalise la gravité de son geste, et s'inquiète profondément pour la victime." Les premiers éléments de l'enquête mettaient en lumière le profil psychologique fragile de l'adolescent, qui aurait prétendu être amoureux de la jeune fille et aurait déclaré avoir entendu des voix lors de son passage à l'acte.
Une audience le 6 juin
"Il y a peut-être une fragilité à explorer, souligne Maitre Guillaume Léguevaques, car ce garçon est inconnu des services de police et aucun élément ne permet d'affirmer que l'agression était préméditée. Il est néanmoins trop tôt pour savoir si des éléments psychiatriques peuvent expliquer ce geste."
Le jeune homme se prépare néanmoins à "répondre de ses actes". Il est poursuivi pour violences aggravées en milieu scolaire et sera jugé le 6 juin.