Air France a annoncé le 2 octobre la suppression de 2 800 postes en 2014. Sont concernés des emplois de pilotes, hôtesses et stewards, et personnels au sol. Ces suppressions interviennent dans le cadre d'une restructuration visant à redresser le groupe. A Toulouse, 90 postes seraient supprimés.
Plan de départs volontaires
Le plan a pour nom Transform 2015... Un vaste plan de restructuration visant à supprimer 2 800 emplois en 2014, sur la base de départs volontaires.La direction d'Air France l'a annoncé mercredi 2 octobre et les modalités de ce plan sernot discutées vendredi 5 avec les organisations syndicales.
Sont concernés par ces nouvelles mesures des emplois de personnels navigants ainsi que de personnels au sol, selon les estimations suivantes : 350 pilotes, 700 hôtesses et stewards et 1 700 à 1 800 personnels au sol.
Les bases régionales ciblées
Cette réorganisation touche principalement les bases de province, comme Marseille, Nice et Toulouse. Dans la ville rose, ce ne sont pas moins de 90 postes qui pourraient être supprimés.Pour les représentants du personnel, il s'agit d'un coup dur, attendu certes mais pas dans ses proportions. Les syndicats dénoncent une attaque ciblée contre les bases en régions. Et réclament que ce plan soit le dernier, sous peine d'atteindre les limites de viabilité.
Deux milliards d'euros d'économie
L'économie visée par le plan est de deux milliards d'euros en trois ans dans le groupe franco-néerlandais Air France-KLM.Les suppressions aujourd'hui annoncées viennent s'ajouter aux 5 122 déjà intervenues chez Air France, entre 2012 et fin 2013.
Le PDG du groupe, Alexandre de Juniac, n'a pas mâché ses mots, dans une interview accordée à nos confrères des Echos, mercredi 2 octobre :
Sans le plan Transform, Air France peut mourir.