Un défaut de fabrication dans les turboréacteurs à double flux Pratt & Whitney PW1100G entraîne le retrait et l'inspection de 600 à 700 moteurs, mettant au sol plus de 100 avions Airbus A320 NEO entre 2024 et 2026.
Des centaines de turboréacteurs à double flux Pratt & Whitney (PW1100G), utilisés sur les avions à réaction Airbus A320 NEO, vont être retirés des ailes des avions d'ici la fin de 2024.
Cette décision fait suite à la révélation par la société mère de Pratt & Whitney, RTX, d'un problème lié à un défaut dans la poudre de métal utilisée pour fabriquer certaines pièces de moteur.
RTX estime que cette situation coûtera plus de 3 milliards de dollars. En conséquence, environ 600 à 700 moteurs PW1100G devront être retirés et inspectés d'ici 2026.
Cette inspection devrait entraîner une augmentation significative du nombre d'avions Airbus A320 NEO au sol entre 2024 et 2026 soit selon les informations de Thierry Sentous de la rédaction de France 3 Occitanie, 113 Airbus A 320 NEO.
1 200 moteurs supplémentaire potentiellements affectés
L'impact financier est lui évalué à 3,5 milliards de dollars au troisième trimestre, tandis qu'une perte de revenus d'environ 1 milliard d'euros (1,08 milliard de dollars) pour cet exercice est déjà annoncée.
Ce problème a été identifié en 2020, et bien que des mesures aient été prises pour y remédier, environ 1 200 moteurs PW1100G supplémentaires pourraient être affectés. La résolution implique des inspections régulières et le remplacement des composants défectueux.
L'impact final sur la flotte en service des avions Airbus A320 NEO propulsés par PW1100G dépend de divers facteurs, notamment la disponibilité des pièces et les délais d'exécution. P&W continue de livrer de nouveaux moteurs et composants malgré ce problème, mais RTX prévoit une réduction significative des bénéfices sur plusieurs années en raison de cette situation.
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