Les élèves de terminale n'ont plus que quelques heures pour inscrire leur choix d'orientation sur APB. Cette plateforme d'orientation nationale créée et gérée à Toulouse est appelée.
Un algorithme controversé
APB, c'est un algorithme qui "calcule" l'orientation et les voeux de près de 800 000 candidats chaque année. Un système qui suscite de nombreux débats, notamment sur son opacité et sur la sélection effectuée pour les filières universitaires en tension. Après plusieurs mois de demandes répétées et après avoir saisi la Commission d'accès aux documents administratifs (CADA), l'association Droits des lycéens, fer de lance de la lutte pour la transparence d'APB avait enfin obtenu gain de cause en octobre 2016 avec la révélation du code source d'APB. Mais une révélation seulement partielle qui n'avait pas suffi à éteindre les nombreux débats sur la plateforme.Vers plus de transparence
Une nouvelle étape vers la transparence a été actée fin février 2017 quand le secrétaire d'Etat Thierry Mandon a demandé à Etalab, la mission qui s’occupe de la politique d’ouverture et de partage des données publiques d'apporter son concours au Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche "afin que APB soit un logiciel ouvert dans les règles de l’art le plus rapidement possible". Dans sa lettre de mission, il indique que "le portail APB est un cas d'école de la nécessité de donner à voir aux usagers le contenu des logiciels qu'ils utilisent, à fortoiri lorsqu'ils fournissent des informations cruciales d'une part, qu'ils sont mis à disposition par la puissance publique d'autre part".Les premiers résultats de la mission confiée à Etalab sont attendus dès la fin du mois de mars.