Cinq ressortissantes ukrainiennes ont été embauchées sur le site de Latécoère à Toulouse. Depuis plus de deux mois, elle font du marquage sur les pièces d'avion.
Latécoère est un groupe international partenaire de "rang 1" des grands avionneurs mondiaux comme Airbus, Boeing ou Bombardier. Il intervient pour les avions commerciaux, d’affaires et militaires sur les aérostructures et les systèmes d'interconnexion.
Le Groupe Latécoère emploie 4764 personnes dans 14 pays et... cinq nouvelles salariées depuis deux mois. Ces cinq employées sont des ressortissantes ukrainiennes. Elles ont été embauchées sur le site de Latécoère-Montredon à Toulouse.
Richard Montanel, directeur du site Latécoère de Montredon a travaillé dix ans en République Tchèque. "Je connais bien cette culture Slave, j'ai travaillé pour Latécoère à Prague et donc aussi avec des Ukrainiens".
C'était une belle opportunité qui s'est concrétisée. J'avais un besoin sur des opérations de marquage, avec des gens précis, appliqués pour marquer des pièces avant le traitement en surface, avant d’appliquer de la peinture et la mairie de Colomiers nous a proposé des ressortissants ukrainiens.
Richard Montanel, directeur du site Latécoère - Montredon
"On est vraiment satisfait"
Latécoère produit des pièces élémentaires et fait de l'usinage de pièce d'aluminium pour l'aviation. Ensuite "il faut appliquer une couche de peinture primaire, le traitement de surface", précise Richard Montanel. Les ressortissantes ukrainiennes ont été embauchées pour marquer les pièces avant ce traitement.
Le traitement de surface, on applique une couche de peinture primaire, des zones doivent être masquées, soit avec de la peinture, soit sans peinture. Ce sont des opérations simples ou il faut être minutieux, appliqués et assidus et on est vraiment satisfait de leur travail et de leur implication.
Richard Montanel, directeur du site Latécoère - Montredon
Le personnel de Latécoère a très bien accueilli ces nouvelles recrues. "On est très fier de les avoir intégrées au sein de l’équipe, le personnel les a bien accueillies, sans réticence, bien au contraire. Elles sont complètements intégrées", souligne Richard Montanel.
Défi réussi
La barrière de la langue n'a posé aucun problème grâce aux nouvelles technologies et pour le directeur, "le défi est réussi, parce que c’était un défi, car il y a une vraie barrière de la langue. Mais de nos jours, il est plus facile de communiquer avec tous les outils que l’on a à disposition".