Les opposants à l'A69 se sont mobilisés ce dimanche 21 avril à Toulouse. 1500 personnes selon la préfecture, 5000 selon les organisateurs ont défilé dans les rues du centre-ville. La manifestation s'est déroulée dans le calme.
Plus de deux mois après leur dernier rassemblement place du Capitole à Toulouse, les opposants à l'A69 se sont retrouvés ce dimanche. Ils étaient entre 1500 et 5000 à manifester.
Castres Toulouse à vélo
Sous les applaudissements, les cyclistes partis de Castres quelques jours plus tôt terminent leur itinéraire dans la ville rose. Une arrivée triomphale et une victoire symbolique pour démontrer qu'une autre voie est possible.
"Nous sommes partis de Castres il y a 9 jours", raconte Pierre Déaux du collectif La voie est libre. "On a fait du lobbying pour défendre le projet "une autre voie", lancé il y a quatre mois. Et puis on a fait des étapes pour remercier tous nos soutiens dans ce combat".
Une autre voie
À 14h, les allées Jean-Jaurès sont noires de monde. Les opposants au projet d'autoroutes sont divers : militants, associations, citadins, familles et élus avec un point commun. Tous demandent l'arrêt du chantier.
"On habite le long du trajet et on ne veut pas de cette autoroute ni des usines à bitumes qui y sont associées", explique un riverain de la future A69. "Il y a d'autres solutions comme l'aménagement de la nationale 126 qui peuvent être proposées. Donc oui on est solidaire de ce mouvement".
"Arrêtons les dégâts"
1.550 personnes, selon la préfecture, 5.000, selon les organisateurs, ont défilé ce dimanche à l'appel d'un collectif comprenant une vingtaine d'associations, syndicats ou partis politiques, dont Attac, Greenpeace, la CGT ou les Ecologistes, ex-EELV.
On était en forme contre l'#a69 !
— Hadrien Clouet (@HadrienClouet) April 21, 2024
🚿 Ils rêvent béton, on rêve eau potable.
🚉 Ils rêvent péages, on rêve train de proximité.
🎩 Ils rêvent lobbies, on rêve démocratie.
No macadam à #Toulouse ! https://t.co/2SOGZgga49 pic.twitter.com/yY7KOx9Jbs
"Arrêtons les dégâts. Vive le bus, le train, le vélo", "Moins de croissance, plus de bonheur" ou "Ils ont le béton, on a la dalle", pouvait-on lire sur des pancartes portées dans le cortège, qui s'est dirigé jusqu'au Palais de Justice par des militants de tous âges et dans une ambiance festive.
La manifestation s'est déroulée dans le calme. Aucun incident n'est à déplorer.