Après le bizutage d'étudiants en première année de l'école d'infirmiers de Toulouse le 5 septembre 2018, les politiques s'en mêlent. Frédérique Vidal, Agnès Buzin et Carole Delga ont tenu à apporter leur soutien au CHU de Toulouse qui a ouvert une enquête interne.
Trois jours après les révélations de scènes de bizutage à l'école d'infirmiers de Toulouse, l'affaire prend des tournures politiques. Plusieurs personnalités politiques nationales et régionales se sont exprimées publiquement sur l'évènement.
''Ce type de pratique dégradante est intolérable. Le gouvernement est mobilisé aux côtés des acteurs de la prévention afin que la vie étudiante reste festive." La Ministre de l'enseignement supérieur Frédérique Vidal a posté un message sur les réseaux sociaux pour montrer son soutien au CHU et indirectement aux étudiants victimes.
Soutien au @CHUdeToulouse qui ouvre une enquête interne suite à des actes de bizutage sur 250 nouveaux étudiants d'IFSI. Ce type de pratique dégradante est intolérable. Le @gouvernementFR est mobilisé aux côtés des acteurs de la prévention afin que la vie étudiante reste festive.
— Frédérique Vidal (@VidalFrederique) 7 septembre 2018
Sur son compte Twitter, la Ministre de la Santé Agnès Buzin a également relayé ce message. Appelant au respect et à la dignité de chacun :
Rien ne justifie d'attenter au respect et à la dignité des étudiants ! https://t.co/lHfLfBnSMn
— Agnès Buzyn (@agnesbuzyn) 7 septembre 2018
La Présidente de la région Occitanie Carole Delga a également souhaité que ''toute la lumière soit faite sur cet événement'' :
Voici 20 ans que le «bizutage» sous toutes ses formes est interdit. Les réminiscences de cette pseudo-tradition estudiantine qui soumet les plus faibles aux humiliations des plus forts sont inacceptables.
— Carole Delga (@CaroleDelga) 8 septembre 2018
Toute la lumière doit être faite sur cet événement.https://t.co/ByEmN6ZQ9Q
Alertés par des étudiants choqués, la CGT de l'hôpital a très vite déploré l'humiliation subie par les étudiants "plusieurs étudiantes ont mal vécu cette situation, certaines tremblaient, d’autres ont clairement déclaré avoir été humiliées publiquement" et rappelait que le bizutage est interdit par la loi du 17 juin 1998.
Le Comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) de l'hôpital a engagé dès le lendemain matin "une procédure de danger grave et imminent". "La direction de l'hôpital a l'obligation de tenir une enquête dans la journée et de lister les mesures à prendre", a expliqué Pauline Salingue, secrétaire du CHSCT de l'hôpital.