"C'est bon, c'est local et à prix constant", quand l'engouement des cantines scolaires pour les circuits courts aide aussi les éleveurs

Des produits moins chers sur les étals, avec moins d'intermédiaires et moins de frais de transports, la formule du circuit court a le vent en poupe, y compris dans les cantines. C'est le choix qu'a fait la municipalité de Toulouse. Les produit locaux représentent un tiers des ingrédients dans les cuisines centrales

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C'est bon pour les agriculteurs et pour les petits Toulousains. La ville a opté pour les circuits courts dans ses cantines. Quelque 35 000 repas sont servis quotidiennement.

Des élevages gersois à Toulouse

Travaillées avec soin, ces pièces de veau gersois se trouveront bientôt dans l’assiette des petits Toulousains. À Auch, cette boucherie découpe et propose de la viande issue des producteurs locaux.

"La boucherie travaille essentiellement avec l'association des éleveurs du département", explique Sonia Trebosc, la gérante de la Boucherie Aqui Cho. "C'est un regroupement de 280 éleveurs gersois, à la fois pour la boucherie et pour l’atelier de découpe.”

Circuits courts créateurs d'emplois

Depuis deux ans, la boucherie est partenaire de la mairie de Toulouse. Tous les mois, l'atelier livre deux tonnes de viande à la cuisine centrale de la ville rose. Une aubaine, pour l’économie et l’activité du territoire.

“Ça fait travailler l’abattoir d'Auch, qui est un élément très important au niveau du territoire", rajoute Sonia Trebosc. "En plus l'impact est énorme sur l'emploi. Quand on a repris la boucherie, on avait 10 salariés et aujourd’hui on est 18 sur l’équipe d'Auch”.

"Ça représente une sécurité"

Ce partenariat profite également aux producteurs. Cet éleveur bovin, par exemple, est ainsi assuré de vendre une quinzaine de veaux par an. Ça représente une sécurité sur l’année, un prix et un volume constant.", témoigne Florent Fourcade. "On sait qu'à telle période, on pourra sortir nos animaux, les valoriser correctement”. 

Depuis quatre ans, la ville de Toulouse multiplie les appels d’offres, pour alimenter en circuit court sa cuisine centrale, qui produit 35 000 repas par jour pour les écoles. Elle compte à l’heure actuelle une vingtaine de partenaires locaux.

Une volonté de la ville

“Financièrement on s’adapte au prix des producteurs", reconnaît Jean-Jacques Bolzan, adjoint au maire de Toulouse délégué à la restauration et au bien manger. "Ça fait partie de notre politique. On veut que les éleveurs soient rémunérés au juste prix. Certes il y a un impact plus important, mais c'est important de soutenir nos acteurs locaux et de bien nourrir nos petits écoliers.”

À ce jour, la cuisine centrale de Toulouse travaille avec un tiers de produits locaux. Un chiffre qui devrait encore grimper. Des appels d’offres, pour la provision de pommes notamment, sont en cours auprès des vergers de la région.

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