Des soignants continuent de dénoncer l'abandon des blocs opératoires par la direction du CHU de Toulouse durant cette crise sanitaire. Ils occupent ce lundi matin les locaux de la direction.
Ils dénoncent un "abandon intolérable" des blocs opératoires par la direction du CHU de Toulouse en pleine crise sanitaire. Le personnel des blocs a déposé un préavis de grève illimitée.
?Les grévistes des blocs opératoires du @CHUdeToulouse occupent la direction à l’hôtel dieu, on veut voir le directeur général!@CBlocs ? @CgtchuT
— Collectif Inter-Blocs (@CBlocs) February 1, 2021
On ne lâchera rien !#RendezMoiMaNBI!!!#SoigneEtTaisToi c'est terminé !!@JulienneKatia @olivierveran ya le feu ??? pic.twitter.com/TmM5XtOwCx
Le personnel des blocs opératoires du CHU de Toulouse occupe ce lundi matin le bureau du directeur général. Celui-ci ne voudrait pas les recevoir d'après la CGT. "Il pense être séquestré par les infirmières et aides-soignantes des blocs. On veut au contraire qu’il sorte", explique Pauline Salingue, déléguée syndicale au CHU.
Manque d'effectifs
Elle mentionne des agents "excédés et épuisés par plusieurs années de mépris et d’abandon de la part de la direction du CHU qui n’a eue de cesse de dégrader leurs conditions de travail. Par la mise en place du "Lean management" : suppression des d’effectifs par le biais des nouvelles maquettes organisationnelles instaurant l’auto remplacement et la mutualisation provoquant des départs massifs de collègues épuisés".
Pour le syndicat, la direction est aujourd’hui incapable de stopper l’hémorragie de personnel en pleine crise sanitaire. La direction, elle, estime avoir répondu à la majeure partie des revendications des salariés, notamment en terme de recrutement. En revanche, elle explique que l'augmentation des salaires ne dépend pas d'elle mais de l'Etat.
Depuis plusieurs jours, les agents manifestent pour exiger davantage de moyens humains et des mesures salariales car le coronavirus a amplifié, selon eux, les difficultés contre lesquelles ils protestaient déjà avant la crise. Ils dénoncent une suractivité induite par les fermetures de salles d'opération faute de personnel. Les agents appellent à un rassemblement à l'hôtel Dieu à midi ce lundi.