Condamnation pour travail dissimulé, accusations d'harcèlement moral et sexuel : le magasin Midica dans le viseur de la justice

La célèbre enseigne de la place Esquirol de Toulouse (Haute-Garonne), Midica, vient d'être condamnée par le tribunal correctionnel de Toulouse pour "travail dissimulé". L'enseigne fait également l'objet d'une enquête ouverte par le parquet de Toulouse, pour harcèlement moral et sexuel.

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Une amende de 25 000€, couplée à 20 774€ d'indemnités à l'Urssaf, sans compter les milliers d'euros (entre 1500 et 4800) de dommages et intérêts pour les victimes... Les sommes s'alignent pour l'enseigne toulousaine Midica, condamnée par le Tribunal correctionnel de Toulouse pour travail dissimulé.

17 salariés du magasin s'étaient portés partie civile dans le procès qui a eu lieu le 9 octobre 2023. Comme le rapportent nos confrères de Médiacités, les plaignants dénonçaient l'absence de rémunération de leurs heures supplémentaires. L'affaire avait été mise en lumière par l'inspection du travail, qui avait enquêté sur ces horaires non payés, entre 2016 et 2020. On parle alors de 419 infractions, rien qu'entre 2016 et 2019. 

Maître Jolly, avocat de la défense, n'est pas satisfait de ce jugement. L'entreprise Midica pourrait-elle faire appel ? "On en discute avec mon client", assure-t-il. Pour lui, "il n'y avait pas de travail dissimulé. Les écarts n'étaient pas significatifs."

Une nouvelle procédure pour harcèlement 

L'histoire ne s'arrête pas là. Toujours selon Médiacités, plusieurs salariés ont dénoncé les agissements de l'ancien directeur du magasin, notamment pour son comportement particulièrement déplacé envers les employées féminines. Là encore, l'inspection du travail a mené l'enquête, et a relevé des faits de harcèlement moral et sexuel. À cela s'ajoute un dernier chef de d'accusation : obstacle à l'accomplissement des missions de l'inspection du travail.

Des employés "fliqués", obligés de travailler presque 6h d'affilée sans pause, qui pour certains finissent en pleurs... Une enquête préliminaire, toujours en cours, a été ouverte par le Parquet de Toulouse. 

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