Rémy Giacobbo, un étudiant toulousain de 23 ans, a été sélectionné par son école, l'ENS, en tant qu'observateur de la COP 27 qui se déroulera en Égypte. Il étudiera notamment le découragement des populations face à la lenteur des décisions prises par cette conférence internationale.
Les COP (Conférence of the parties, en anglais), durant lesquelles les États prennent des décisions pour préserver l'environnement, ont-elles toujours un sens ? Un étudiant toulousain va tenter de répondre en partie à cette question. Rémy Giacobbo a 23 ans, et il étudie à l'ENS (École Normale Supérieure). Il fait partie des sept étudiants sélectionnés par son école pour observer les débats lors des sessions de négociations internationales, qui se dérouleront en Égypte du 6 au 18 novembre 2022.
L'énergie et le scepticisme des populations
Le jeune homme, qui suit un cursus philosophie/arts, a décidé d'orienter son sujet d'études autour des négociations liées à l'énergie. Il s'intéressera également à la lassitude que peuvent ressentir des populations, face à la lenteur des pourparlers à propos du climat. "Je souhaite déterminer si cette COP est un peu fermée sur elle-même, ou si leurs acteurs sont vraiment conscients de la situation actuelle" analyse Rémy Giacobbo.
"Je veux agir pour avoir un avenir correct"
Pour lui, cette COP est primordiale à travers sa dimension collective. "C'est la seule arène internationale qui peut proposer des solutions globales face à un problème global, qui est le sauvetage de l'environnement" pense le jeune étudiant, un brin philosophique. "Les gens ont besoin de concret. Aujourd'hui, il y urgence pour faire appliquer les décisions". Rémy Giacobbo ne préfère pas établir de constat, ni évoquer ses convictions personnelles car ce qui l'importe, c'est l'action. "Qu'est ce qu'on fait concrètement ?" s'interroge-t-il. "Je veux agir pour avoir un avenir correct. Je n'ai pas le choix, l'action est nécessaire."
Lors de cette 27e édition de la COP, des représentants de plus de 200 pays sont attendus. La hausse des températures sera notamment un sujet central, avec l'objectif de la maintenir à 1,5°C.