Les dernières annonces concernant l'épidémie de coronavirus en France provoquent des réactions de vive inquiétude dans le pays. En première ligne, les professionnels de santé qui doivent faire face aux angoisses des patients mais aussi aux leurs. Exemple chez les pharmaciens.

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Les pharmacies font naturellement partie des commerces autorisés à rester ouverts, malgré les nouvelles restrictions liées à l'épidémie de Coronavirus qui s'étend en France. Elles continuent donc d'accueillir du public et de délivrer des médicaments mais l'heure n'est pas à la sérénité, loin s'en faut.

Pas ou peu de masques

Cette habitante de l'agglomération toulousaine raconte : "Ce matin, je suis allée renouveller une ordonnance. La pharmacie était à peu près vide mais quand je me suis approchée du comptoir, les préparatrices m'ont demandé de ne pas avancer davantage. Elles semblaient à bout de nerfs et m'ont expliqué qu'elles n'avaient pas de masques pour travailler, alors qu'elles passent énormément de temps à parler avec les clients, d'assez près". 

Ces professionnels de santé travaillent en effet sans protection pour beaucoup. "Certains d'entre nous ont reçu une boîte de 50 masques la semaine dernière", nous explique Jean-Marie Guillemain, président de l'ordre des pharmaciens de la Haute-Garonne. "Nous les donnons en priorité aux collaborateurs qui reçoivent le public mais on compte en moyenne cinq salariés par officine, donc faites le calcul, on va vite arriver à la rupture", constate ce pharmacien toulousain qui indique attendre de nouveaux stocks, "comme tout le monde". 

Pas de rupture de stocks de médicaments

Depuis le début de la crise, les pharmacies doivent en effet affronter plusieurs problèmes : la pénurie de masques, l'inquiétude et les questions des clients. Mais aujourd'hui, la tension est montée d'un cran et il faut maintenant répondre à des demandes plus ou moins raisonnées. Un pharmacien toulousain confirme : "Il y a des gens qui nous demandent un peu de tout : aspirine, vitamines, etc., mais en quantité. Or, il n'y a pas de pénurie, nous nous devons d'expliquer qu'il ne faut pas la créer".

Des mesures de précaution globalement respectées

Côté mesures de sécurité, les pharmacies de la région ont mis en place des marquages au sol pour imposer la distance entre les clients. Certains limitent l'accès à l'officine à 5 ou 6 personnes en même temps mais difficile de contrôler, toujours selon Jean-Marie Guillemin, car "nous avons plusieurs collaborateurs ou collaboratrices absent(e)s pour cause de garde d'enfants et nous n'avons pas les moyens humains de contrôler à l'entrée. Ceci dit, d'eux-mêmes, les gens sont plutôt disciplinés, je trouve". 
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