Ce lundi 14 mars 2022, le port du masque en intérieur n’est plus obligatoire excepté dans les transports en commun et établissements de santé. Le pass vaccinal lui ne sera plus demandé dans la majorité des lieux publics clos. Une journée sous le signe d’un retour à "des règles normales" à l’école et en entreprise, même si l’ARS recommande de rester prudent.
Ce lundi 14 mars 2022 est marqué par la levée de la plupart des restrictions sanitaires mises en place pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Même si la vigilance reste de mise, les masques tombent aujourd’hui. Le port du masque n’est en effet plus obligatoire en intérieur sauf dans les transports collectifs et les établissements de santé, hôpitaux, maisons de retraite et établissements pour personnes handicapées. Le pass vaccinal lui n’est plus demandé dans la majorité des lieux publics clos.
Fin du port du masque en entreprise
Comme l’a annoncé Elisabeth Borne, la ministre du Travail, c’est le grand jour du retour "des règles normales en entreprises". Les masques tombent et "un guide repère" remplace désormais le protocole sanitaire. Ce guide repère met en avant des mesures de "prévention de risques de contamination au Covid-19" et recommande le maintien de certaines règles d’hygiène comme le lavage des mains, l’aération et la distanciation sociale.
Si la fin du protocole sanitaire a sonné dans les entreprises, ceux qui souhaitent garder le masque y sont autorisés "sans que l’employeur ne puisse s’y opposer" précise la ministre du Travail. Parallèlement, l’employeur peut décider de maintenir l’obligation du port du masque dans sa société.
Bas les masques dans les établissements scolaires
Dans les écoles, collèges et lycées le protocole avait déjà été allégé depuis le retour des dernières vacances. Aujourd’hui, les élèves pourront tomber le masque en cours, à la cantine et lors des activités physiques en intérieur. Toutefois, les enseignants comme les élèves qui le souhaitent pourront le garder sur le nez. Par ailleurs, à partir du collège, le retour en classe d’un élève cas contact "non vacciné" ou présentant un schéma vaccinal incomplet, sera possible si ce dernier présente un résultat de test antigénique ou PCR négatif effectué après un isolement de sept jours.
Le port du masque reste toutefois recommandé pour des personnes positives et cas contact à risque, les personnes symptomatiques et les professionnels de santé. Le pass sanitaire reste exigé dans les établissements de santé, hôpitaux, maisons de retraite et établissements pour personnes handicapées. Jean Castex, le premier ministre a précisé le 3 mars dernier que le pass vaccinal n’était que "suspendu" en cas de reprise de l’épidémie, il pourrait être réactivé.
Situation paradoxale
Les masques tombent et le nombre de contamination de Covid-19 continue d’augmenter en France. Une situation paradoxale qui incite à la plus grande vigilance. Selon l’ARS, en Occitanie la situation s’améliore, mais lentement avec certains départements qui affichent une progression de la maladie. L’épidémie est loin d’être terminée.
Selon le professeur Jacques Izopet, le sous-variant d’Omicron BA.2 est aujourd’hui sur le grand Toulouse autant détecté dans les contaminations que le virus Omicron initial BA.1. Le chef du laboratoire de virologie du CHU de Purpan à Toulouse précise qu’il n’y a pas d’inquiétude particulière quant au remplacement progressif de BA.1 par BA.2 puisqu’il ne semble pas être plus virulent. Mais nous ne sommes pas à l’abri de l’arrivée d’un nouveau variant plus virulent, il ne faut donc pas abandonner, selon lui, les mesures barrières trop vite. Notre atout est aujourd’hui le niveau d’immunisation de la population. De son côté l’ARS recommande de rester vigilant.
Quatrième dose
Dans une interview donnée au Parisien ce samedi, le chef du gouvernement Jean Castex a annoncé, l'ouverture de la quatrième dose de vaccin pour les "plus de 80 ans ayant reçu leur dose de rappel depuis plus de trois mois". Des personnes confrontées à une "perte progressive de leur immunité", a expliqué le Premier ministre. Il a également "fortement recommandé aux personnes fragiles du fait de leur âge ou de leurs pathologies de maintenir le port du masque dans les lieux clos et dans les grands rassemblements".
