Henri Lozes était entré en résistance en distribuant journaux et tracts clandestins et avait participé à 14 ans aux combats à Toulouse, à la gare Matabiau. Le résistant vient de s'éteindre à 90 ans.
Enfant, Henri Lozes entre en résistance avec la distribution de tract et de journaux clandestins.
Il suit l’exemple de son père, Eugène, résistant, tué par les Allemands le 12 juin 1944, lors de l’attaque du maquis de Saint-Lys (31).
Le résistant vient de s'éteindre à 90 ans. Son témoignage sur la seconde guerre mondiale, conservé au musée départemental de la résistance et de la déportation à Toulouse, reste comme un moment émouvant et exceptionnel.
Car à la Libération, du haut de ses 14 ans, Henri Lozes participe aux combats devant la gare Matabiau.
Son action ne sera reconnue que bien plus tard. Il milite pour transmettre la mémoire de la résistance. Décoré Chevalier de l’Ordre National du Mérite et de la Croix du combattant volontaire de la Résistance, Henri Lozes présidait la Fédération Nationale des Anciens de la Résistance.
Si son nom est introuvable à ce jour parmi les fiches de l’encyclopédie libre Wikipédia, son action restera.
En 2019, le témoignage du héros Toulousain est enregistré au Musée départemental de la Résistance et de la Déportation, fraichement rénové.
Georges Meric, Président du Conseil Départemental de la Haute-Garonne, lui rend hommage: « Je salue, avec admiration le parcours d’Henri Lozes, que ce soit pendant la guerre ou lors de son engagement associatif. Je garde en mémoire sa gentillesse, sa discrétion et sa modestie. »
Henri Lozes s’est éteint le 14 mars dernier en pleine guerre contre un ennemi cette fois-ci invisible.