Le 1er janvier marque traditionnellement l'entrée en vigueur de nouvelles mesures. A Rennes, les terrasses chauffées sont désormais interdites. Paris, Bordeaux et Grenoble envisagent de suivre l'exemple. A Toulouse, ce n'est pas gagné.
A Toulouse, un établissement sur deux est équipé de chauffage électrique ou au gaz sur ses terrasses l'hiver. Les consommateurs sont demandeurs. Brasero ou radian se disputent les terrasses.
Chauffer une terrasse, c'est un investissement pour cafés et restaurants : entre 150 et 500 euros par appareil et une facture énergétique nettement alourdie en fin de mois.
Rennes donne l'exemple
La ville de Rennes a décidé d'interdire ces chauffages extérieurs pour des motifs écologiques. Quatre braseros qui brûlent pendant 8 heures, c'est l'équivalent d'une voiture parcourant 350 km.
A Toulouse, la mairie souhaite une concertation avec les commerçants. Si les consommateurs semblent partants, les professionnels que notre équipe a rencontrés, le sont nettement moins. Ils estiment que c'est un atout commercial important, notamment vis-à-vis des fumeurs.
En vidéo, le reportage de Laurent Dubois et Jean-Luc Pigneux