Bon pour l’environnement et le portefeuille, le covoiturage a de quoi séduire les conducteurs. D'autant plus que plusieurs dispositifs d’aides ont été mis en place ces derniers mois. Le dernier, le plan covoiturage du gouvernement, date de janvier. Quel bilan peut-on tirer ?
Dispositif d’aide régional à la rentrée 2022, plan national depuis janvier 2023... Ces derniers mois, les habitants d’Occitanie ont été très incités à faire du covoiturage pour leurs trajets du quotidien ! Ces opérations ont-elles été efficaces ? On fait le point.
La pratique se développe rapidement
Depuis janvier 2022, la tendance à partager une voiture pour se déplacer est à la hausse dans notre région. On note toutefois deux moments où la pratique a connu un coup d’accélérateur : les mois de septembre 2022 et janvier 2023, dates auxquelles les dispositifs d’aide sont entrés en vigueur.
Rien que sur les trois premiers mois de cette année, 212 840 trajets ont été réalisés en covoiturage en Occitanie. Une façon de se déplacer qui permet à la fois d’économiser de l’argent et de limiter son impact sur l’environnement.
Dans la région par exemple, tous les mois ce sont plus de 300 tonnes de CO2 qui ne sont pas rejetées dans l’air grâce au covoiturage. Soit l’équivalent de 300 allers-retours Paris-New York en avion !
Covoiturer pour les trajets du quotidiens
En Occitanie, le covoiturage se pratique majoritairement pour effectuer des trajets quotidiens. Plus des deux tiers d’entre eux sont réalisés sur des distances courtes ou moyennes : entre 0 et 30 kilomètres, aux horaires classiques d’arrivée et de départ du travail. Le pic matinal est entre 7 et 8 heures, celui du soir à 17 heures.
On covoiture à la ville comme à la campagne
Le covoiturage se développe très fortement dans les zones urbaines, entre Toulouse et Montauban par exemple ou entre Béziers, Montpellier et Nîmes. Mais la campagne n’est pas en reste. Dans les Hautes-Pyrénées, en Lozère ou dans l’Aveyron, la pratique se développe également.
L'Occitanie à une marche du podium
Si l’Occitanie n’est pas championne de France du covoiturage, elle se place toutefois à la quatrième place des régions métropolitaines en ce qui concerne la pratique, derrière la Normandie, les Pays de la Loire et l’Île-de-France.
Partout en France métropolitaine - à l'exception de la Corse - le nombre de trajets effectués en covoiturage a tendance à augmenter depuis le mois de janvier.