Élections législatives 2024. Ces candidatures surprises qui se lancent dans la course de l'Assemblée nationale

Dans cette nouvelle course aux législatives, qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet 2024, suite à la dissolution de l'Assemblée nationale, plusieurs candidats tentent leur chance, en Occitanie, et créent la surprise.

Personne n'aurait pu prévoir la situation. Dans le sillage de la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, les élections législatives qui auront lieu les 30 juin et 7 juillet sont l'occasion, pour certains, d'entrer dans la course. Au milieu de la campagne des députés souhaitant se faire réélire, de nouveaux candidats se sont prononcés, en Occitanie, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on ne s'y attendait pas. 

Baptiste Robert

Expert en cybersécurité et hackeur "éthique", Baptiste Robert part à l'assaut de la 3e circonscription de Haute-Garonne. Il l'a annoncé dans un live Twitch, mardi 11 juin. À 35 ans, il ne se présente sous aucune bannière ou affiliation politique. Il se positionne néanmoins au centre gauche et refuse les extrêmes. Actuellement, le siège de la circonscription qu'il vise est occupé par la députée Renaissance Corinne Vignon, depuis 2017.

Le but de Baptiste Robert est de ramener le numérique au cœur du débat. Son slogan :  "casser les codes". Il aimerait être le spécialiste numérique et cybersécurité du gouvernement, et porter des questions comme l'accès des enfants aux écrans et le soutien au développement des satellites à bas coût.

Philippe Bonnecarrère

Philippe Bonnecarrère est prêt à quitter son fauteuil de sénateur du Tarn, qu'il occupe depuis 2014, dans le groupe Union centriste. Son nouveau défi : devenir député de la 1ère circonscription du département, dans laquelle Jordan Bardella, aux européennes 2024, a obtenu 33,35 % des suffrages. C'est cette percée de l'extrême droite qui inquiète l'homme politique et le pousse à se présenter pour tenter de faire barrage au député RN sortant, Frédéric Cabrolier.

Philippe Bonnecarrère a été maire d'Albi pendant 18 ans. Il se présente aux législatives sans étiquette, mais souhaite rallier le centre droit : Renaissance, l’Alliance centriste et Horizons. L'autre sénateur du Tarn, Philippe Folliot, lui a apporté son soutien. 

Brigitte Barèges

La proposition a été faite par le bureau départemental des Républicains du Tarn-et-Garonne : Brigitte Barèges pourrait les représenter aux législatives. Maire de Montauban depuis plus de 20 ans, elle est aussi cheffe de file des Républicains de son département. Dans son viseur, la première circonscription du Tarn-et-Garonne, pour laquelle elle a siégé à l'Assemblée Nationale pendant 10 ans, de 2002 à 2012. Sa successeuse, Valérie Rabault, est l'actuelle députée sortante.

À 70 ans, Brigitte Barèges est prête à repartir au combat législatif, décidée à œuvrer pour le redressement de l'école, de l'hôpital, de la justice ou encore du pouvoir d'achat. Elle a apporté son soutien au président des Républicains, Éric Ciotti, pour son ralliement très critiqué au Rassemblement National, en vue du scrutin des 30 juin et 7 juillet. 

Odile Maurin 

Militante pour les droits des personnes handicapées, l'élue toulousaine Odile Maurin a exprimé sa volonté d'être candidate, pour la 6ème circonscription de la Haute-Garonne.

Ancienne figure des gilets jaune, elle est présidente de l'association Handi-Social.

C'est avec le soutien de la confédération "Pour une Écologie Populaire et Sociale", rallié au Front Populaire, qu'elle veut mener le combat de l’antivalidisme à l’Assemblée Nationale. 

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