Samedi 11 janvier, Ségolène Royal vient à Toulouse, notamment, soutenir la candidate Nadia Pellefigue aux élections municipales. Cette venue gêne aux entournures certains militants socialistes après trois mois de polémiques autour de l’ambassadrice des pôles.
Nadia Pellefigue est fière. Elle est la première candidate aux élections municipales de France a obtenir le soutien de l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, Ségolène Royal.
"C’est avec plaisir que j’accueille le soutien de Ségolène Royal, déclare la tête de liste "Une nouvelle énergie pour Toulouse". Femme de conviction qui a toujours revendiqué sa liberté de parole, Ségolène Royal a toujours démontré la force de son engagement. Femme politique, je sais le courage et la détermination qui nous sont nécessaires pour mener des combats qui dépassent notre seul destin personnel."
Des militants gênés aux entournures
Le camp de la socialiste n'a pas toujours eu le verbe aussi flatteur pour l'ancienne ministre de l'Environnement. Cet enthousiasme est d'autant plus étonnant que la présence samedi à Toulouse de Ségolène Royal gêne aux entournures certains militants socialistes.Depuis trois mois, l'ambassadrice des pôles prête le flanc aux critiques. Bientôt convoquée à l’Assemblée nationale pour défendre son bilan d’ambassadrice, elle fait face aux reproches de ceux qui l’accusent de violer le traditionnel devoir de réserve des fonctionnaires, en attaquant vertement la politique d’Emmanuel Macron dans les médias.
Vendredi, la ministre de la transition écologique, Elisabeth Borne s'est interrogée, dans la vidéo ci-dessous, sur le maintien de l'ex-ministre à ce poste au vu de ses critiques du gouvernement.
Conférence de presse annulée
La visite à Toulouse tombe au plus mauvais moment et peut s'avérer un peu encombrante pour les candidats toulousains. La polémique risque d'occulter les thèmes de campagne.Attendue à Muret (Haute-Garonne), samedi après-midi, Ségolène Royal a annulé sa conférence de presse pour une séquence de "micro tendue" lors de sa visite. Une façon d'éviter le flot de questions gênantes. Mais l’ancienne ministre n'est pas là pour soutenir le maire sortant. André Mandement n'est pas encore candidat. Pas certain que la situation ne lui déplaise...