"Elle va pouvoir retrouver sa maison", l'homme qui squattait la maison de sa tante depuis 5 mois condamné à être expulsé

Le tribunal judiciaire de Toulouse a tranché. Le Toulousain, qui squattait la maison de sa tante à Aucamville en Haute-Garonne depuis février 2024, sera finalement expulsé. Hébergé à titre gracieux, il avait profité de son absence pour changer les serrures et lui spoiler son bien. La victime va donc bientôt pouvoir retrouver sa maison.

Le tribunal judiciaire de Toulouse a entendu le désarroi d'une femme de 52 ans, trahi par son neveu. Il squattait sa maison depuis plusieurs mois. Il a été condamné et sera finalement expulsé.

Le neveu squatteur expulsé

C'est une bonne nouvelle pour cette femme de 52 ans, mise à la porte de sa maison par son propre neveu et contrainte de se loger chez sa mère. Elle va pouvoir récupérer sa maison, grâce à la décision du tribunal judiciaire de Toulouse, selon une information du journal Le Parisien.

Après une audience sur le plan civil le 27 mai, où le neveu squatteur ne s’est pas présenté, le tribunal a ordonné son expulsion totale de cette habitation, qu’il occupe illégalement depuis cinq mois à Aucamville, au nord de l'agglomération toulousaine. 

Une trahison familiale

L'affaire remonte à l'été 2022. Le squatteur est confronté à des difficultés financières. Sa tante vient de perdre son mari et elle lui propose de l'héberger à titre gracieux. La cohabitation se déroule parfaitement jusqu'au début de l'année 2024. 

Souffrant de problèmes de santé, la quinquagénaire décide de vendre sa maison. Elle propose à son neveu de la lui racheter, mais il n'en a pas les moyens. Elle lui laisse alors un mois et demi pour trouver un autre logement.  

Les serrures changées

En février, la tante va passer quelques jours chez sa mère, et à son retour, elle constate que les serrures de sa maison ont été changées et que le portail du jardin est bloqué. N'ayant plus aucun moyen d'accéder à ses effets personnels, elle finit par saisir un avocat à la mi-mars et attaque son neveu en justice.

Une plainte pour "vol aggravé", "violation de domicile",  "usurpation d’identité" et "violation de correspondance" avait alors été déposée : "Ma cliente va pouvoir retrouver son bien après des mois difficiles et traumatisants" a déclaré son avocat à l'issue de l'audience.

À lire : Quatre mois qu'ils passent d'un squat à l'autre, de jeunes migrants à nouveau menacés d'expulsion

Le neveu a également été condamné à 2000 euros d'amende pour préjudice moral. Son expulsion devrait avoir lieu dans les prochains jours avec le concours de la force publique.

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