D’après le média anglophone, le multimilliardaire voulait simplement ralentir la construction d’un TGV en Californie. Le Times révèle qu’Elon Musk cherchait en réalité à mettre en péril les transports publics californiens.
Hyperloop, c’est le nom donné au projet faramineux de train supersonique porté par Elon Musk, le milliardaire américain et patron de Tesla. Elon Musk pensait à l'origine relier San Francisco à Los Angeles en une demi-heure, comme nous vous l’expliquions en juillet dernier. Le milliardaire se disait alors lassé par les embouteillages, et ne croyant visiblement pas au projet de train à grande vitesse californien.
Reprenant une idée ancienne, il propose alors de faire circuler des capsules ("pods" en anglais) transportant une trentaine de personnes à des vitesses allant de 1.000 à 1.200 km/h. Elles se succéderaient dans des tubes à basse pression, juchés sur des pylônes.
Mais d’après les informations du Time, Elon Musk a admis qu'il n'a jamais eu l'intention de construire l'Hyperloop. Selon les informations du journal, le vrai but du dirigeant de Tesla était de faire annuler le projet de TGV en Californie.
La Métropole de Toulouse liée au projet
Présenté il y a une dizaine d’années comme étant révolutionnaire, le projet s’est implanté à Toulouse-Francazal dès 2017. Une vingtaine d’embauches ont eu lieu et des subventions publiques ont même été avancées.
Hyperloop s’est installé à Toulouse dans la plus grande opacité. En décembre dernier, la société américaine a annoncé l’abandon de son projet de piste d'essai d'un kilomètre sur la base de Francazal près de Toulouse. Le conseil de la Métropole avait en effet voté la résiliation du bail à construire le 16 décembre 2021.