Environ 200 personnes expulsées du bâtiment de l'université qu'elles squattaient

Environ 200 personnes ont été évacuées, ce vendredi 3 novembre 2023, par les forces de l'ordre à l'université Jean Jaurès à Toulouse (Haute-Garonne). Elles avaient été délogées d'un autre squat à Saint-Martin-du-Touch, le 16 octobre 2023.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Environ 200 personnes ont été évacuées ce matin, vendredi 3 novembre 2023, par les forces de l'ordre à l'université Jean Jaurès à Toulouse, en Haute-Garonne.

Elles occupaient illégalement, depuis le 16 octobre, jour de leur arrivée, un bâtiment désaffecté, baptisé "Epicure" du campus destiné à être détruit.  

Une évacuation dans le calme et sans incident

L'évacuation s'est déroulée selon l'université dans le "calme" et sans "incident". L'institution rappelle dans un communiqué, que ce bâtiment était soumis à une "interdiction d’exploitation édictée par la commission de sécurité en raison de sa forte dangerosité." Celui-ci doit d'ailleurs être détruit dans les prochaines semaines et le système d'alimentation en eau avait été démontées. pour toutes ces raisons, la direction de l'université s'était rapprochée des autorités. "Bien qu’un accès à des sanitaires situés à proximité ait été autorisé pour les occupants, les conditions d’hygiène étaient donc alarmantes, tout comme les problèmes de salubrité, liés notamment à la gestion des déchets", justifie la direction." Les échanges avec le maire de quartier ont fait état, ces derniers jours, de plaintes du voisinage, liées aux nuisances occasionnées".  

À lire aussi : Squat évacué : Expulsées, 200 personnes s'installent dans un bâtiment inoccupé de l'université

Le dimanche 29 octobre 2023, un arrêté de mise en demeure de quitter les lieux avant le mardi 31 octobre à 12h avait été transmis aux occupants. "Cet arrêté n’ayant pas été suivi d’effet, la centaine de personnes présentes dans le bâtiment a été évacuée", en présence "des représentants des services de l’État (notamment la Direction Départementale de l'Emploi, du Travail et des Solidarités) pour rappeler leurs droits aux personnes vulnérables et les orienter vers des hébergements d’urgence", détaille l'institution qui avait fait la demande de leur présence. Et d'ajouter "la situation de ces personnes, ainsi contraintes d’occuper des hébergements précaires et indignes, ne peut ni ne doit nous laisser indifférents. Même si elles s’imposent, certaines décisions n’en demeurent pas moins difficiles".

5 adultes, 9 enfants 

Selon la Préfecture, "5 adultes et 9 enfants ont été pris en charge en nuitées hôtelières par les services de l’État, en raison de leur vulnérabilité". Il est très probable que les autres occupants, la plupart des personnes sans papier, se retrouvent à nouveau à la rue. 

Elles s'étaient installées sur le campus du Mirail après avoir été expulsées une première fois d'un autre bâtiment qu'elles squattaient, situé quelques kilomètres plus loin, dans le quartier de Saint-Martin-du-Touch. 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information