Une étude montre qu'il y aurait plus de bouchons sans le péage de l'Union près de Toulouse

Une étude commandée par le Ministère des transports montre que la suppression du péage de l'Union au nord de Toulouse entrainerait plus de désagréments que de bénéfices sur la circulation de la métropole. De quoi agacer les élus qui se battent depuis de nombreuses années pour sa suppression.

Le péage de l'Union au nord de Toulouse est un des plus chers de France. Les automobilistes doivent payer 50 centimes d'euros pour parcourir 1 kilomètre et demi. Depuis plusieurs années, les élus de 14 communes, regroupés en collectif, se mobilisent pour demander sa suppression. Trop cher, ils le considèrent comme un véritable racket.

Il y a quelques mois, la ministre des Transports a demandé au préfet de la Région Occitanie d’organiser une table ronde avec les acteurs locaux et le concessionnaire ASF afin d'évaluer l’ensemble des impacts d’une suppression éventuelle de ce péage situé sur l’A68.

L'étude détaillée, conduite par les services de l’État, était chargée de mesurer les conséquences précises de l’éventuel effacement du péage de l’Union. Et ces conclusions ne vont pas du tout dans le sens des maires du collectif qui militent pour sa suppression. 
 

Plus de bouchons et de temps de parcours


L'étude fait apparaitre que la suppression éventuelle du péage de l’Union conduirait à d’importants reports de trafics sur l'A68 de nature à générer d'importantes remontées de files sur l'autoroute, une augmentation des temps de parcours de l’ordre de 15 minutes pour les usagers de l'A68.

La disparition du péage entraînerait aussi une forte congestion des giratoires à l'entrée de la bretelle autoroutière, avec un impact négatif sur l'accès à la clinique de l'Union.

Et ce n'est pas tout, l'étude démontre que la gratuité de la bretelle entraînerait un trafic supplémentaire de "rabattement" avec une forte fréquentation des zones résidentielles de l'Union et de St Jean entrainant une dégradation de la qualité de l’air et un accroissement de la nuisance sonore dans ces zones.

Seul point positif, la baisse de trafic sur les routes départementales RD 888 et RD112, mais qui ne se traduirait pas en gain de temps compte-tenu de la faiblesse des diminutions.
 

La suppression du péage compromise


Au vu de ces conclusions, la suppression du péage de l'Union tant espérée depuis des années, semble compromise. Le préfet proposera à la Ministre des Transports qu’ASF, en lien avec les collectivités locales et les services de l’Etat, puissent étudier l’opportunité et la faisabilité de solutions intermodales alternatives.









 
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