À Tournefeuille, près de Toulouse (Haute-Garonne), l'école Georges-Lapierre suscite la controverse en proposant aux élèves de lui remettre les pièces de deux euros fournies par l'État pour les Jeux olympiques 2024. Cette initiative, visant à financer des besoins scolaires urgents, divise les parents.
Il n'y a pas de petits profits surtout lorsque son ministère de tutelle annonce pas moins de 700 millions d'euros d'économies sur son budget en 2024. À Tournefeuille, près de Toulouse (Haute-Garonne), l'école Georges-Lapierre a perçu la polémique, concernant les pièces de deux euros aux élèves par l'Etat en vue des Jeux olympiques 2024 à Paris, comme une opportunité.
Au lieu de ramener les "kits pédagogiques" à l'inspection d'académie, comme l'ont fait plusieurs établissements dans le Tarn, l'établissement scolaire haut-garonnais a proposé aux élèves de leur donner ces pièces de deux euros, comme le révèle le quotidien La Dépêche du Midi.
Des parents d'élèves divisés
L'objectif pour permettre de financer des postes d’accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) comme l'ont appris les parents dans un mail. L'initiative a créé la polémique. D'un côté, les parents l'estimant "culpabilisante", de l'autre ceux saluant un "geste solidaire".
Au final, selon le journal local, "les pièces récoltées seront versées sur le compte de la coopérative scolaire. À défaut de moyens humains, nous utiliserons cet argent pour équiper nos classes !". Quelque six millions d’écoliers en France, du premier degré, doivent recevoir une pièce de deux euros en l’honneur des Jeux olympiques 2024.