"Faire de la Garonne une entité reconnue" : comme en Nouvelle-Zelande et en Colombie, les Gardiens de Garonne veulent mettre en avant les droits du fleuve

Près de 16 000 signatures ont été réunies dans une pétition en ligne, pour "protéger les droits de la Garonne", à l'initiative de plusieurs associations défenseuses de l'environnement.

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Ils se présentent comme "Gardiennes et Gardiens de Garonne" et revendiquent les "droits" du fleuve "à la santé, à la régénération". Plusieurs associations protectrices de la nature sont à l'initiative d'une pétition, lancée le 14 septembre 2023, intitulée "Protégeons les droits de Garonne".

"Nous devons passer de l'ère de la domination humaine à une ère où la nature retrouve ses droits", peut-on lire dans cette pétition. Près de 16 000 signatures ont déjà été rassemblées.

Le but ? Reconnaître le fleuve Garonne comme une entité à part entière, une personnalité juridique. "Nous souhaitons créer une communauté de gardiens du fleuve, qui pourraient dénoncer tout de suite les attaques faites à la nature", explique Jacqueline Madrelle, vice-présidente de la fondation Danielle Mittérand, signataire de la pétition. "En Nouvelle-Zelande ou en Colombie, certains fleuves ont cette reconnaissance de la part des peuples" , grâce aux droits de la nature. 

Après avoir réuni cette communauté de citoyen en charge de protéger le fleuve, l'idée est d'entreprendre des actions de sensibilisation auprès du grand public. "La première pierre est lancée", assure Jacqueline Madrelle.

Un enjeu essentiel 

"Les effets du réchauffement climatique rendent nos ressources de plus en plus rares", rappelle Régine Lange, vice-présidente de France Nature Envrionnement (FNE) Occitanie Pyrénées. Bien que la fédération ne soit pas signataire de la pétition, initiée par des acteurs de Nouvellle-Aquitaine, elle regarde "avec bienveillance" cet appel, qui "pointe des enjeux importants", selon Régine Lange.

"Pour FNE Occitanie Pyrénées, la question de l'eau, potable notamment, est cruciale. Nous travaillons activement sur une répartition juste et équitable, avec tous les acteurs du département et de la région", assure la vice-présidente de la fédération. Elle rappelle surtout qu'il est nécessaire de mener une action concrète. 

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