Cette semaine, le feuilleton de France 3 Midi-Pyrénées est consacré à l'Ecole Vétérinaire de Toulouse, créée en 1828, la plus ancienne des grandes écoles de la ville. Ce lundi coup de projecteur sur le contenu spécifique de l'enseignement vétérinaire. Qu'apprend t'on aux étudiants ?
Quel que soit le concours dans lequel l'étudiant s'est classé, tous entrent en 1ère année et ont 5 ans d'études vétérinaires avant de pouvoir exercer.
Pour ceux qui souhaitent se spécialiser, il faut faire un internat et une résidence (4 ans de +) dans la discipline concernée (il existe aujourd’hui plus d'une vingtaine de spécialités vétérinaires reconnus sur le plan européen, à peu près tout ce qui existe en médecine humaine existe aujourd’hui en santé animale : ophtalmologie, cardiologie, dermatologie, anesthésie réanimation, urgences soins intensifs, chirurgie, neurologie, nutrition, dentisterie, médecine zoologique...).
Première partie du feuilleton "Les études vétérinaires":
Pendant leurs études, les futurs vétérinaires acquierent de l’expérience en participants à des interventions dans l’une des 7 cliniques de l’Ecole (clinique bovine, clinique des nouveaux animaux de compagnie, clinique des animaux de compagnie,.)
Première partie : qu'apprennent vraiment les étudiants ?
Les étudiants disposent de nombreuses installations pour partiquer du sport et des loisirs sur le lieu de leur études.
Troisième partie "De nombreux chercheurs" – dont la totalité des enseignants – y travaillent pour la santé publique, qui est intimement lié à la santé animale. A Toulouse, on compte des experts reconnus notamment en matière de grippe aviaire. Ces travaux se font en collaboration avec l’INRA et l’INSERM.
L'école est à la pointe des recherches médicales avec de nombreux pôles. Elles comptent pas moins de 7 laboraotires.
Quatrième partie : la Clinique ambulante de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse. Deux à trois fois par semaine, les étudiants se rendent dans des exploitations de la région pour y diagnostiquer d’éventuelles maladies touchant un élevage. Et essayer d’aider aux mieux les agriculteurs qui sont parfois démunis face à certaines pathologies.
Avec cet équipement les vétérinaires et les élèves peuvent se rendre sur les exploitations environnantes.
L'école vétérinaire de Toulouse (ENVT) en quelques chiffres :
Elle a été créée en 1828 et est la plus ancienne des grandes écoles toulousaines.L’ENVT est l’une des quatre écoles vétérinaires françaises (avec Lyon, Maisons-Alfort, Nantes). Plus de 15 000 docteurs vétérinaires ont été formés dans ses murs et sur son campus.
C’est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche dépendant du ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt.
A l'échelle régionale, elle a un statut d'associé renforcé au sein de l'Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées. A l'échelle nationale, elle est membre de l’Institut agronomique, vétérinaire de forestier de France
Sur son campus de 53 hectares à l’ouest de Toulouse (entre les quartiers de Lardenne et Purpan), on trouve :
- 650 étudiants répartis sur cinq années d’études,
- près de 500 vétérinaires viennent chaque année suivre de la formation continue
- 340 personnels dont 75 enseignants-chercheurs
81% après une classe préparatoire agro-véto et le concours A qui reste la voie royale d'accès aux écoles vétérinaires
Voies parallèles :
- Concours B après une licence sciences de la vie en université (8% des effectifs)
- Concours C après un BTS ou DUT sciences de la vie (10% des effectifs)
- Concours D après un diplôme de type Master, doctorat en pharmacie ou en médecine (1%)
Pour ceux qui souhaitent se spécialiser, il faut faire un internat et une résidence (4 ans de +) dans la discipline concernée (il existe aujourd’hui plus d'une vingtaine de spécialités vétérinaires reconnus sur le plan européen, à peu près tout ce qui existe en médecine humaine existe aujourd’hui en santé animale : ophtalmologie, cardiologie, dermatologie, anesthésie réanimation, urgences soins intensifs, chirurgie, neurologie, nutrition, dentisterie, médecine zoologique...)
Le taux d'insertion professionnelle à 6 mois est de 96,4%.
- 48% s'orientent vers de l'activité dite mixte (rurale / canine / équine)
- 34% vers les animaux de compagnie (chiens, chats, NAC)
- 5% vers de l'activité équine pure
- 3% vers de l'activité animaux de production (rurale pure ou élevages industriels)
- 11% vers d'autres activités dont des spécialisations
En général, les unités associées à l'INRA travaillent sur des problématiques de santé animale / Santé publique (infectiologie, pharmaco-toxicologie, génétique, systèmes d'élevage)
Celles associées à l'INSERM travaillent plutôt sur des problématiques biomédicales (cellules souches et régénération tissulaire, physiologie et pathologies digestives)
Certaines unités sont plus techniques et travaillent sur la maitrise de la santé des troupeaux ou sur l'économie des productions animales et de l'alimentation.