En juillet 2017, un homme déguisé en femme avec burqa et landau ouvrait le feu à la Kalachnikov dans le quartier de la Reynerie faisant un mort et sept blessés. Un an et demi plus tard, des auditions viennent d'être menées dans la région lyonnaise pour déterminer l’origine de l'arme.
Selon le journal Le Progrès, les auditions remontent à une dizaine de jours. La police judiciaire de Toulouse serait venue entendre discrètement une quinzaine de témoins et de suspects potentiels pour tenter de déterminer qui a fourni l'arme utilisée par le "tueur à la burqa". Cet homme, déguisé en femme, avait revêtu une burqa et avait caché son arme dans un landeau pour s'approcher de sa cible, le 3 juillet 2017, dans le quartier de la Reynerie à Toulouse. Ouvrant le feu à une trentaine de reprises avec sa Kalachnikov, il avait tué un homme qu'il avait poursuivi sur 200 mètres et blessé 7 autres personnes.
Selon le quotidien lyonnais, l’hypothèse de l'accusation toulousaine repose sur de l’ADN, prélevé sur des douilles de 7,62 récupérées sur la scène de crime. L’empreinte génétique désigne un homme de la banlieue lyonnaise. En février 2018, huit personnes avaient été mises en garde à vue dans cette affaire dont une partie dans la région de Lyon.