Dans le centre de Toulouse, quelques milliers de personnes étaient présentes au départ de la manifestation. La préfecture de la Haute-Garonne avait renouvelé son interdiction de manifester place du Capitole.
[article mis à jour dimanche 31 mars]Une journée de mobilisation qui a débuté par une action : des gilets jaunes ont investi l'hôtel de luxe le Crowne Plaza à 11 heures ce matin. Accompagnés par des membres du collectif Y'a pas d'arrangement, ils protestaient contre le mal-logement et l'embourgeoisement de certains quartiers.
Délogés par les forces de l'ordre, certains sont ensuite allés soutenir les enseignants qui manifestaient de leur côté contre les réformes de l'Education nationale à la place Arnaud Bernard.
Un début dans le calme
La manifestation "traditionnelle" des gilets jaunes a commencé dans le calme à 13h30 à Jean-Jaurès. Les participants chantent leurs revendications, revendications qui restent centrées sur le pouvoir d'achat et la justice sociale.⚠️?#Interdiction de #manifestation ou de #rassemblement #revendicatif du
— Préfet de région Occitanie et de Haute-Garonne (@PrefetOccitanie) 29 mars 2019
mouvement des « Gilets jaunes » sur la place du Capitole à #Toulouse le
samedi 30 mars 2019 de 12h à 21h.▶️https://t.co/KIEKiEfkoG pic.twitter.com/K0RBezmxG6
Les premières bombes lacrymogènes sont lancées par les forces de l'ordre à 16h30, place Arnaud Bernard. Des heurts ont eu lieu entre manifestants et forces de l'ordre boulevard de Strasbourg.
Une situation confuse semble avoir eu lieu rue de la Balance vers 17h30, d'après des informations de nos confrères de France Info et un étudiant de l'école de journalisme de Toulouse qui était sur place :
À Toulouse, rue de la Balance, une brigade obligée de reculer avec les gilets jaunes face à des jets de lacrymo d’une autre unité... #Acte20 pic.twitter.com/IE6V42iAFc
— NicoLaplume (@Nicolaplume33) 30 mars 2019
A 18h, des échauffourées étaient toujours en cours. Au total, 11 interpellations ont eu lieu. La préfecture dénombrait trois blessés en urgence relative, dont deux policiers.
Quelques gilets jaunes toulousains se sont également rendus à Bordeaux aujourd'hui à l'appel de leurs homologues bordelais.