Gouvernement Attal : Dominique Faure "très motivée" pour rester ministre déléguée

Le remaniement gouvernemental n'est pas terminé. Des ministres délégués doivent être nommés fin janvier. Dominique est "très motivée" pour rester à son poste : les Collectivités Territoriales et la Ruralité. Le jeu reste "ouvert" : le nom d'une concurrente potentielle circule.

Depuis 19 mois, Dominique Faure est membre du gouvernement. Après un passage au secrétariat d'Etat à la Ruralité, l'ancienne députée de la Haute-Garonne a été nommée ministre Déléguée en Charge des collectivités territoriales et elle a conservé la Ruralité.

Son "bail" est remis en jeu suite à l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon. Une première série de nominations est intervenue la semaine dernière. Une seconde doit suivre. Elle concerne les secrétaires d'Etat et les ministres délégués. Dominique Faure sera fixée sur son sort, fin janvier, après le discours de politique générale prononcé par le nouveau Premier ministre. Elle est "candidate" à sa propre succession.

Dominique Faure "partante" pour rester

Dominique Faure n'échappe pas à la loi de tous les remaniements ministériels. Elle confesse qu'il lui faut "gérer l'attente". Le "stop ou encore" dépend d'un appel téléphonique qui ne tombera pas avant une bonne dizaine de jours. Une annonce est prévue autour du 30 janvier. Le suspens peut être interrompu - pour la principale intéressée - quelques jours avant l'officialisation.

Dominique Faure transforme l'attente en "temps de réflexion". Toujours dans son bureau parisien, elle n'exclut aucune option : un retour sur son siège de députée en cas de sortie du gouvernement, un autre portefeuille ministériel. 

Mais une chose est certaine. Dominique Faure est peut-être sur le départ. Mais elle le dit ouvertement. Elle souhaite rester. 

J'ai pris beaucoup de plaisir dans mes fonctions ministérielles et je suis très motivée

Dominique Faure - Ministre déléguée aux Collectivités et à la Ruralité

La volonté de continuer est claire et même explicite. Mais une autre candidature circule dans les rangs de la majorité.

Dominique Faure, plus "partante" que "restante" ? 

" Les prévisions sont difficiles surtout lorsqu'elles concernent l'avenir ". La boutade semble inventée pour les remaniements ministériels. En la matière, tout est possible et les pronostics peuvent être déjoués en quelques secondes et jusqu'à la dernière minute. 

Il n'en demeure pas moins qu'il existe des "vents hostiles" ou "des courants contraires". Et, selon plusieurs membres de la majorité, c'est le cas de Dominique Faure.

L'ancienne députée de la Haute-Garonne a décroché un ministère suite à la démission de sa prédécesseure, la sénatrice de l'Oise, Caroline Cayeux. Or, Emmanuel Macron rechercherait un profil similaire pour lui confier le portefeuille des Collectivités Territoriales. Le nom d'une sénatrice circule dans les couloirs de l'Elysée et en coulisse. Mais, bien sûr, rien n'est fait. Comme le souligne un "Macroniste historique", député d'Occitanie, "avec Macron, on peut s'attendre à toutes les surprises". 

Un autre obstacle se dresse également sur la route ministérielle de Dominique Faure. Son potentiel ministre de tutelle, Christophe Béchu, ne souhaiterait pas disposer d'un ministre délégué. 

Présent dans le précédent gouvernement Borne, le ministre de la Transition Ecologique et de la Cohésion des Territoires vient de perdre l'important secteur de l'énergie. Bruno Le Maire a récupéré la compétence à son profit, dans un "super" ministère de l'Economie. 

Selon une source, Christophe Béchu n'aurait pas envie de "partager" un maroquin déjà réduit.

Tous ces éléments ne vont pas forcément faire pencher défavorablement la balance. Dominique Faure dispose d'arguments de poids. Y compris personnels. Son mari est une figure du monde de l'entreprise qui compte et qui pèse.

Cela va-t-il jouer ? Réponse fin janvier.