Une trentaine d'agents de sécurité manifestent leur mécontentement devant le bâtiment administratif de l'hôpital Purpan ce vendredi 20 septembre. Ils demandent à bénéficier d'une prime de 100 € au même titre que celle accordée aux personnels soignants par la ministre de la santé.
Après les blouses blanches, ce sont les "polos gris" qui entrent dans un mouvement de contestation.
Ces personnels chargés de la sécurité des hôpitaux de Toulouse expriment ce vendredi matin leur sentiment d'exclusion des récentes mesures accordées aux soignants par Agnès Buzyn.
Leurs revendications portent essentiellement sur la prime de 100€ dont bénéficieront les personnels soignants des hôpitaux.
Crachats, insultes et coups, ils sont en première ligne quand un patient agité est accueilli dans l'un des trois services
d'urgences de l'hôpital Purpan.
Un agent de sécurité des biens et des personnes s'est confié sur ses conditions de travail, de plus en plus difficiles selon lui.
Joint par téléphone, il a souhaité garder l'anonymat.
On est appelé par l'infirmier pour calmer un patient agité ou agressif. On le maîtrise pour éviter que les personnels soignants ne prennent les coups et puissent faire l'injection, les premiers soins.
On prend des risques au quotidien, comme les personnels des urgences, mais on est les oubliés du plan de soutien.
Cette prime de 100€, les agents de sécurité la réclament devant les portes de l'hôpital Purpan avec les agents de Rangueil et de l'Hôtel Dieu depuis 6h45 ce vendredi matin.