Jeudi 2 novembre 2023, Toulouse (Haute-Garonne) a été le théâtre de deux rassemblements en pleine guerre entre Israël et le Hamas. D'un côté, près d'un millier de personnes se sont réunies en solidarité avec la Palestine, réclamant la fin des bombardements sur Gaza. De l'autre, environ 100 manifestants soutenant Israël se sont rassemblés le midi pour demander la libération d'enfants otages détenus par le Hamas.
Deux moments de la journée et deux lieux différents de Toulouse (Haute-Garonne). Jeudi 2 novembre, les deux camps soutenants d'un côté Israël et de l'autre la Palestine se sont mobilisés en centre-ville. Ces deux rassemblements distincts ont reflété les deux facettes d'un même conflit, marquant ainsi une journée chargée d'émotions et de revendications.
"Israël assassin, France complice"
En ce jeudi 2 novembre 2023, le rassemblement de soutiens à la Palestine organisé sur les allées Jean Jaurès de Toulouse (Haute-Garonne) est une première. Toutes les autres mobilisations ayant été interdites par la préfecture. Environ un millier de personnes, drapeaux palestiniens à la main, étaient présents à l'appel des syndicats CGT, FSU et Solidaires.
Cet manifestation avait pour objectif de demander l'arrêt des bombardements sur Gaza et l'ouverture de négociations de paix entre Israël et le Hamas. Les organisateurs avaient exclu le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) en raison d'une enquête pour apologie du terrorisme. La manifestation s'est déroulée dans le calme, avec des slogans en faveur de la lutte du peuple palestinien. La présence policière était discrète. Un nouveau rassemblement est prévu le samedi à 10h30 à Jean-Jaurès.
"Enlevés par le Hamas, ôtés à leur famille massacrée"
Plus tôt dans la matinée, environ 100 personnes, principalement de confession juive, se sont rassemblées place du Capitole à midi pour demander la libération d'enfants otages détenus par le Hamas. Ces enfants ont été enlevés le 7 octobre lors de l'incursion des troupes du Hamas en territoire israélien.
Les manifestants ont brandi des portraits des enfants enlevés, placé des poussettes vides en signe de solennité, chanté les hymnes d'Israël et de la Marseillaise, et observé une minute de silence en mémoire des victimes. Le président du Crif a annoncé que ces rassemblements se poursuivront jusqu'à la libération des enfants. Le maire de Ville, Jean-Luc Moudenc, était présent pour montrer son soutien.
(Avec Christophe Neidhardt et Jordan Lasserre)