Neuf élèves gardiens de la paix et une fonctionnaire de police ont porté plainte contre un brigadier-chef, formateur au sein de l'école de police de Toulouse, pour des faits de harcèlement sexuel. L'IGPN (la police des polices) est saisie.
C'est une information de nos confrères d'Actu Toulouse. Confirmée ce mardi après-midi du 12 avril par le Parquet de Toulouse à France 3 Occitanie.
Dix plaintes pour harcèlement sexuel visent actuellement un formateur de l'école nationale supérieure d’application de la police nationale de Toulouse.
Les faits sont très récents : ils remontent pour la plupart au 5 avril dernier. Lors d'une épreuve écrite des élèves gardiens de la paix, l'homme en charge de la surveillance, un brigadier-chef, s'approche de neuf jeunes femmes et leur tient des propos de nature sexuelle, "très crus" selon les informations rapportées.
Une enquête de l'IGPN
Ses victimes présumées ont déposé plainte. Rejointes en cela par une fonctionnaire de police à qui ce formateur aurait tenu des propos similaires, au téléphone, quelques jours avant les faits.
Saisie, la police des polices (IGPN) est actuellement en train d'enquêter. Mais l'homme, en arrêt de travail, n'a pu être auditionné selon le Parquet de Toulouse qui attend les conclusions de cette enquête pour prendre ou non des mesures.