Haute-Garonne : le pari réussi de la mixité sociale au collège

Avec la fermeture programmée de deux collèges de la Reynerie, 174 élèves ont été scolarisés dans des établissements réputés de Toulouse. Les réactions mitigées du début ont laissé place à des premiers résultats concluants. 6 mois après la rentrée : bilan et rencontres. 

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Nouveau collège pour une nouvelle vie


Tarek a 11 ans et vit dans le quartier de Bellefontaine à Toulouse. Tous les matins il prend le bus pour se rendre dans son nouveau collège. Un trajet de 30 minutes, un peu long, mais qui vaut le coup. Depuis 5 mois il étudie à la cité scolaire de Bellevue, dans le quartier de Rangueil, à 10 km de là. Le petit nouveau se sent bien : " Les profs sont gentils... ils nous ont bien accueilli, même la directrice est gentille!". 


Le projet de mixité sociale 


Le collège de Bellevue fait partie des cinq établissements, dits "favorisés", dans le projet de mixité sociale initié par le département de la Haute-Garonne. 37 élèves, issus d'une zone d'éducation prioritaire, y ont fait leur rentrée en septembre. 
 
Les classes sont à effectif réduit - 25 élèves maximum - et un mélange d'origines sociales et de niveau scolaire. Les enseignants sont formés à gérer des classes plus hétérogènes. Et une aide aux devoirs est mise en place pour permettre à tous les enfants de travailler dans les mêmes conditions. 


 


Plus de mixité, plus d'indemnité


Dès 2019 le département va mettre en place un dispositif financier incitatif. Les 117 collèges publics et privés de Haute-Garonne verront leurs allocations augmenter ou diminuer en fonction de leur taux d'élèves issus des classes défavorisés.
Coût du projet : 46 millions d'euros en 5 ans. 


Méfiance à la Reynerie


Dans le quartier de la Reynerie en revanche, le constat est plus amer. Malgré des semaines de protestation, le collège Badiou va fermer pour être reconstruit plus loin, d'ici 3 ans.
Disparition d'un service public, réorganisation radicale du paysage scolaire... ce projet "forcé" passe toujours mal chez certains parents d'élèves. 




Un dossier de Stéphanie Bousquet et Laurence Boffet

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