Dans une interview accordée à France Bleu et France 3, le préfet de la région Occitanie et de la Haute-Garonne, Etienne Guyot, a rappelé les conditions de la levée du confinement qui débute demain 15 décembre. Il évoque également le renforcement des contrôles lors de la nuit de la Saint-Sylvestre.
A partir de mardi 15 décembre, les règles de confinement évoluent. Le seuil maximum de 5000 nouveaux cas de contamination par jour n'ayant pas encore été atteint, le confinement est officiellement levé, mais il reste soumis à certaines conditions. Invité de France Bleu et France 3 Occitanie, ce lundi 14 décembre, le préfet de la Haute-Garonne et de la région Occitanie apporte des précisions.
Plus d'attestation en journée, couvre-feu de 20 heures à 6 heures du matin
Pour le préfet de Haute-Garonne Etienne Guyot, à partir de mardi 15 décembre, "il n' y a plus besoin d'attestation en journée. En revanche, il y a bien un couvre-feu à partir de 20 heures - jusqu'à 6 heures du matin, ndlr. "Pendant cette période, si vous devez sortir dans le cadre des exceptions autorisées, vous devez avoir une attestation, téléchargeable à partir d'aujourd'hui. L'objectif, c'est d'éviter au maximum les déplacements. Dans la journée, vous pouvez vous déplacer comme vous voulez, mais le soir, il faut éviter les occasions de se rencontrer, ou de faire la fête, même si on est dans une période festive."
Une exception toutefois : pour le 24 décembre, aucune attestation ne sera requise pour circuler dans la soirée. Les déplacements pour les réunions familiales ou pour les célébrations des messes de minuit sont donc autorisés, sans justificatifs.
Des contrôles renforcés le soir du 31 décembre
Si la nuit de Noël échappe à ce couvre-feu de 20h, celle du 31 décembre y sera bien soumise. Elle sera même particulièrement surveillée par les forces de l'ordre, en zone gendarmerie comme en zone police.
Il y aura des contrôles importants le 31 décembre au soir, parce que c'est une nuit particulière. On a eu plus de 100 000 contrôles en Haute-Garonne pendant la période de confinement qui vient de s'écouler, sur un mois et demi, avec un certain nombre de verbalisations. On s'aperçoit que ces contrôles fonctionnent, donc il y en aura le 31.
La pression sur le milieu hospitalier reste très forte, on va vivre pendant un certain temps avec ce virus."