Le dessinateur toulousain Camille Blandin s'est fait voler plusieurs planches originales lors d'un cambriolage dans la nuit du 2 au 3 décembre. Il dénonce le vol sur les réseaux sociaux et en appelle à ses fans pour que son travail ne soit pas vendu au marché noir.
Le dessinateur de BD toulousain Camille Blandin a été victime d'un cambriolage le week-end du 2 et 3 décembre. Plusieurs planches originales ont disparu. Il en appelle à ses fans sur les réseaux sociaux pour tenter de les retrouver.
Un vol "ciblé"
C'est un long message sur fond noir. Pas vraiment ce que Camille Blandin a l'habitude de poster sur son compte Instagram. Le dessinateur de bande dessinée toulousain y relate le cambriolage dont il a été victime il y a quelques jours. Un vol "ciblé" selon lui.
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"Les écrans, enceintes et tablette graphique sont toujours là", écrit Camille Blandin. "Mais toutes les planches originales de mes livres ainsi que plusieurs cartons de recherches, peintures et dessins ont disparu. Forcément, j'ai l'impression que c'est ciblé."
Appel lancé sur Instagram
Pour éviter que son travail ne se retrouve en vente sur les marchés parallèles et tenter de les retrouver, Camille Blandin a choisi de faire appel à ses fans, via les réseaux sociaux. Il demande à ses lecteurs de prendre contact avec lui, s'ils devaient retrouver sa production lors d'une vente.
"Je n'ai jamais vendu de planches originales", affirme Camille Blandin. "Alors si en trouve une, elle proviendra forcément de ce vol". Le texte se conclut sur ces mots pour le cambrioleur : "Si tu as commis ce vol et que tu lis ce message, il n'est pas trop tard, tu peux toujours me rendre mon boulot".
Plusieurs années de travail
Le montant du vol est d'une valeur inestimable pour l'auteur de BD, qui doit prochainement faire paraître un nouvel album. Fort heureusement, ces planches-là avaient déjà été scannées. Mais le cambrioleur a emporté plusieurs années de travail. Avant tout un préjudice affectif pour l'artiste.
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"C'est une centaine de planches qui m'ont été dérobées", explique Camille Blandin. "En plus, s'il les revend, il en tirera peut-être 150 euros pièce. C'est peu, comparé à d'autres auteurs. Je ne suis pas un géant de la BD. J'y tenais beaucoup et si je veux faire un livre avec mes posts Instagram, je serai très embêté".
Camille Blandin va porter plainte. Il espère un jour retrouver le fruit de son travail.
