Nous sommes en 1963. Toulouse doit faire face à un afflux de population lié à l'arrivée des rapatriés d'Algérie. Il faut construire en urgence des logements. Les Izards, Empalot, le Mirail... des quartiers entiers sortent de terre.
1963 : Toulouse ressemble à un vaste chantier. A côté des quartiers résidentiels sortent de terre de grands ensemble HLM pour accueillir les rapatriés d'Algérie. A l'époque, les logements possèdent tout le confort moderne : eau courante, eau chaude, salle d'eau, vide-ordure. C'est la naissance des Izards dont on fête le cinquantenaire jusqu'au 30 septembre, ainsi que d'Empalot, du Mirail, de Bagatelle.
Aujourd'hui, ces quartiers sont situés en zones de sécurité prioritaire « pour lutter contre le trafic de drogue et l'économie souterraine » selon le ministre de l'intérieur Manuel Valls. Les Izards font aussi l'objet d'un projet de rénovation urbaine. Un quartier qui n'a pas forcément bonne réputation mais dont certains habitants témoignent un attachement certain.
A l'époque, une caméra de télévision filme Toulouse depuis le ciel pour montrer "la modernisation et la rénovation urbaine de la capitale de Midi-Pyrénées", des "constructions qui n'auront demandé que 10 mois pour parvenir à leur terme"