A la veille du grand chassé-croisé estival, les garagistes et les recycleries sont pris d'assaut. Les automobilistes procèdent aux dernières vérifications de leur véhicule tout en essayant de limiter les frais. Les pèces d'occasion ont la côte. Inflation oblige.
En cette veille de chassé-croisé entre juilletistes et aoûtiens, les garagistes et les recycleries sont pris d'assaut. Les automobilistes optent pour les pièces d'occasion. Objectif : limiter les frais en cette période de forte inflation.
Les garagistes débordés
Le dernier week-end du mois de juillet est traditionnellement le plus chargé sur les routes avec le grand chassé-croisé estival entre juilletistes et aoûtiens. C'est aussi un pic d'activité pour les garagistes, qui voient passer les futurs vacanciers avec leurs véhicules.
Dans ce garage du centre-ville, le téléphone sonne une cinquantaine de fois par jour. Benoît Durand Patron de Casameca 31 ne peut pas satisfaire tout le monde : "Je refuse et je réaiguille une dizaine de clients par jour. On ne peut pas répondre à toute la demande. J’ai des clients qui ont pris rendez-vous j’ai seulement 2 opérateurs à l’atelier et moi à l’accueil. On ne peut pas promettre aux gens de faire alors qu’on ne peut pas faire."
Des pièces d'occasion à prix attractif
Avec l'inflation cette année, chaque euro va compter pour les vacances. Alors les particuliers, qui souhaitent réparer leur voiture avant le grand départ, veulent forcément faire des économies. Et le marché des pièces d'occasion est en plein essor.
"Je suis en train de démonter une ceinture pour un client qui attend au comptoir qu’il puisse partir en vacances", raconte Kevin Alonzo de Sud-Ouest auto. Des tarifs qui séduisent forcément les clients : "une ceinture de sécurité neuve c'est autour de 400 euros, donc la ceinture plus la pose juste avant de partir en vacances ce n’est pas terrible… Ici, ils en ont une à 80 euros c’est vraiment avantageux."
Changement de législation
Dans les points de vente d'occasion, plus d'une centaine de pièces sont écoulées chaque jour. Elles proviennent des différents véhicules désossés. Des compresseurs de climatisation, de rétroviseurs, des feux ou encore des attelages.
Depuis le 1er janvier 2023, les garagistes n'ont plus l'obligation de remplacer une pièce endommagée par celle du constructeur : "Certaines pièces en neuf sont soit introuvables, soit trop chères pour le client", explique Xavier Spanghero, dirigeant de Sud-Ouest auto. "En plus les gens viennent souvent en dernière minute, à la veille de leur départ."
Cet été, de nombreux automobilistes ont profité de cette aubaine pour prendre la route des vacances en toute sécurité.
Ecrit avec Sandra Wachlewicz