VIDEO. Les attaques de goéland sont devenues le cauchemar des touristes et des restaurateurs en terrasse et en bord de mer

durée de la vidéo : 00h01mn58s
Un goéland ou gabian de Méditerranée sur une barque dans l'Hérauylt - archives.
Le goéland est le symbole de la plage et du littoral mais il peut aussi être source de nombreux désagréments voire dégâts. Depuis des années, leur population augmente et les attaques se multiplient ce qui perturbe et effraie les touristes attablés aux terrasses. Entre Palavas, Carnon et La Grande-Motte, leur nombre est régulé. ©FTV

Le goéland est le symbole de la plage et du littoral mais il peut aussi être source de nombreux désagréments voire dégâts. Depuis des années, leur population augmente et les attaques se multiplient ce qui perturbe et effraie les touristes attablés aux terrasses. Entre Palavas, Carnon et La Grande-Motte, leur nombre est régulé.

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C'est un chapardeur dont il faut se méfier. Le goéland ou gabian en Occitan n'a pas peur des humains. Et durant cette période de vacances d'été, les touristes et les restaurateurs redoutent les attaques de goélands de plus en plus nombreuses en terrasse, sur la plage et en bord de mer.

Il repère, crie, vole et attaque !

Reconnaissable à son bec et à son cri particulier, un raille fort et strident, le goéland, espèce protégée, agace les riverains des bords de la Méditerranée.

L'oiseau marin s'est bien adapté au littoral et plutôt que de pêcher en mer, il trouve très pratique et moins fatiguant de s'attaquer à la nourriture des Hommes. Et souvent à son assiette... Mais le volatile est imposant de 1m50 à 1m70 d'envergure et pèse souvent plus d'un kilo. Il peut être dangereux.

"On surveille d'un œil s'ils ne s'approchent pas trop. Il y a toujours une crainte de se faire attaquer. On a de la chance là ils observent et ils partent" explique un couple tranquillement assis sur un banc en front de mer.

Même constat au port. 33 ans que ce pécheur de Palavas assiste à des vols de repas...

Ils viennent manger du poisson sur l'étal, parfois directement sur le bateau. Si les touristes laissent leur sandwich sans surveillance, ils l'embarquent sans problème. J'ai des clientes quand elles sortent les steaks pour le barbecue, paf elles se retournent et plus rien !

Jacques Lapeyre, pêcheur depuis 33 ans à Palavas.

Les tactiques pour effaroucher les gabians

A Palavas, on compte entre 250 et 300 de ces volatiles. Avec les années, certains restaurateurs ont développé des stratégies anti-goélands.

On les empêche de venir en brandissant une tige de roseau car ils n'ont plus peur des humains.

Thierry Jost, restaurateur à Palavas.

Une étude de l'Université d'Exeter a montré que regarder l'oiseau droit dans les yeux pouvait se montrer efficace. Sur un échantillon de 74 oiseaux, un tiers aurait renoncé à voler de la nourriture grâce à cette méthode. Une technique à expérimenter cet été.

Plus sérieusement, il existe des répulsifs, on peut aussi utiliser des drones, des tirs d'effarouchements ou des ballons yeux de 40cm de diamètre en PVC.

La régulation du nombre d'oiseaux

C'est sur les toits qu'il pond ses œufs. Pour limiter leur nombre, depuis 2019, Palavas a investi dans la stérilisation des nids, avec l'accord de la protection animale.

On a obtenu l'autorisation de réguler car il y a encore 3 ans nous avions beaucoup de gabians. La fermeture de la décharge de Lattes les a poussés à Palavas. Et puis les déchets sur les plages les attirent alors on a mis des conteneurs fermés.

Christian Jeanjean, maire de Palavas.

A la plage, pattes dans le sable, les goélands font partie du décor. Un voisin de serviette, qu'il faut désormais accepter.

Ecrit avec Camille Thomaso.

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