C'est une surprise, selon le collectif d'opposants au chantier La Voie est Libre, le Rapporteur public a rendu son rapport demandant l'annulation de l'autorisation environnementale de l'A69 pour absence de raison impérative d'intérêt public majeur.
Selon le collectif d'opposants au chantier de l'A69 La Voie est Libre, le Rapporteur public a rendu son rapport demandant l'annulation de l'autorisation environnementale de l'A69 pour absence de raison impérative d'intérêt public majeur.
Lundi 25 novembre, le tribunal administratif de Toulouse doit examiner en audience le recours en annulation de l’autorisation environnementale de l’A69.
On se rend compte que la justice n'a pas toujours été au rendez-vous. On a souvent été déçus. Nous sommes satisfaits de voir qu'il y a des instances qui peuvent donner des avis impartiaux et éclairés.
Geoffrey Tarroux - collectif La Voie est Libre
Dans un communiqué de presse, La Voie est Libre indique que "le Rapporteur public suit le raisonnement des opposants à l'A69" et que ses conclusions sont sans appel : "les arrêtés autorisant la construction de l'autoroute A69 et l'élargissement de l'A680 doivent être annulés".
#A69🛣️💧🦉🦇🦎
— FNE Occitanie Pyrénées (@fne_op) November 20, 2024
En seulement 1⃣8⃣ mois de chantier, la construction de l’autoroute #A69 s’est illustrée par 2⃣1⃣ rapports de manquement administratif et 6⃣ arrêtés préfectoraux de mise en demeure
👇Pour découvrir ces manquements c'est par ici 👇https://t.co/fkiRAiJeYV pic.twitter.com/XmBKXsJaLE
Le collectif explique que cette proposition du magistrat "confirme ce que les opposants au projet dénonçaient depuis des années : l'absence de raison impérative d'intérêt public majeur, justifiant la destruction d'espèces protégées."
Le tribunal administratif de Toulouse, qui doit se prononcer lundi 25 novembre sur le chantier de l'A69, n'est pas tenu de suivre les conclusions du Rapporteur public. Si toutefois il allait dans le même sens, les opposants estiment qu'une "telle décision mettrait un coup d'arrêt au chantier de l'A69, encore loin d'être achevé."
Geoffrey Tarroux du collectif La Voie est Libre est confiant : "Nous a vraiment bon espoir que le juge s'inspire de cet avis éclairé pour annuler l'autorisation environnementale."