C'est une nouveauté de cette année scolaire. Les 560 000 élèves de seconde ont l'obligation d'effectuer un stage d'observation en entreprise, les deux dernières semaines de juin. La date approche mais les deux tiers des élèves n'ont pas encore trouvé. Les entreprises sont submergées de demandes.
Pas facile de décrocher son stage d'observation en entreprise de fin d'année de seconde, pourtant obligatoire pour tous les élèves cette année. Selon les syndicats enseignants les deux tiers des élèves n'auraient toujours rien trouvé.
Difficile de trouver un stage
Adèle a débuté son stage avec quelques jours d’avance. Élève en seconde, cette jeune fille fait son stage de fin d’année à France 3 Occitanie : "J'observe, je regarde comment ça marche", raconte Adèle. "Je ne savais pas du tout comment fonctionnait la télévision et maintenant je sais".
Si certains lycéens ont trouvé leur stage pour la fin du mois de juin, beaucoup sont encore à court de solution. C'est le cas de Garance. Malgré six candidatures envoyées dans des entreprises diverses, elle n'a eu aucun retour positif.
2/3 des élèves toujours en recherche
"J'ai fait mes recherches mais c'est compliqué, vu qu'on a eu nos conventions de stage très tard", témoigne Garance. "Il y avait des entreprises qui m'intéressaient, mais j'ai eu des réponses négatives car il y avait déjà quelqu'un qui avait été pris et beaucoup de personnes qui avaient déjà postulé".
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Cette année, pourtant, les élèves de seconde ont l’obligation de faire deux semaines de stage en observation les deux dernières semaines de juin. Mais sur 560 000 jeunes concernés en France, les deux tiers n’ont toujours pas de solution : "Ce n'est pas forcément une période favorable pour les accueillir", explique Beatriz Malleville, présidente de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves en Occitanie. "Ils sont trop nombreux".
Des offres encore en ligne
Pour orienter les élèves, la plateforme en ligne "un jeune une solution" répertorie les offres non pourvues. À ce jour, 17000 stages sont encore disponibles. Le groupe La Poste, par exemple, l’un des principaux pourvoyeurs de stages, attend encore des candidatures.
"Nous avons répondu à l'engagement de notre président au niveau national", affirme Bérengère Petit, responsable développement expérience collaborateur de la Poste en Occitanie. "Et au niveau de la région, il nous reste encore 40 places disponibles. Alors si des jeunes veulent venir observer le métier de facteur, ils sont les bienvenus".
Faute de stage, les élèves sans solution devront se rendre au lycée sur la période, malgré la réticence des établissements mobilisés par l’organisation des épreuves du bac.