L'ancienne députée LR de Haute-Garonne, Laurence Arribagé jugée en septembre pour tentative de déstabilisation politique

L’adjointe au maire de Toulouse et ancienne députée LR de Haute-Garonne comparaîtra devant le tribunal correctionnel le 20 septembre prochain. Elle est accusée d’avoir tenté de déstabiliser la campagne électorale de Corinne Vignon. L’affaire est dépaysée à Paris.

La date est désormais fixée. Le procès de Laurence Arribagé aura lieu le 20 septembre 2023 à Paris. Une information révélée par le journaliste de Médiapart Antton Rouget et que France 3 Occitanie a pu recouper.

L’actuelle adjointe au maire de Toulouse et ancienne députée LR est poursuivie pour recel de dénonciation calomnieuse, recel de prise illégale d’intérêts et recel de violation du secret professionnel. Elle est accusée d’avoir tenté, en 2017, de déstabiliser la campagne de son adversaire politique : l’actuelle députée Corinne Vignon.

De fausses accusations de fraude fiscale

Les faits remontent à la campagne des législatives de 2017. Laurence Arribagé, députée sortante de la 3e circonscription de Toulouse, se présente pour un 2e mandat. Face à elle, Corinne Vignon, la candidate En Marche est arrivée en tête à l’issue du premier tour. 

Quelques jours plus tard, Corinne Vignon est visée par une enquête préliminaire du parquet pour travail dissimulé. Ces investigations judiciaires font suite à une dénonciation de l’administration fiscale. La presse en est immédiatement informée. 

Cette enquête aura pu déstabiliser la candidate mais elle est finalement élue députée. L’enquête sera finalement classée sans suite.

Une volonté de déstabiliser la campagne ?

Peu de temps après, une nouvelle enquête est ouverte. Cette fois, elle doit déterminer l’origine et les raisons des accusations mensongères dont a été victime Corinne Vignon. Marc Minvielle, l’ancien numéro 2 des Finances publiques en Occitanie est à l’origine de ces dénonciations. Il est accusé de dénonciation calomnieuse, de violation du secret professionnel et de prise illégale d’intérêt. Il aurait, avec Laurence Arribagé, organisé cette tentative de déstabilisation électorale. Cette dernière est accusée de recel pour ces mêmes délits. 

L’affaire a été dépaysée à Paris. Le procès est fixé au 20 septembre 2023. Contacté l'avocat de Laurence Arribagé, Me Mouton, n'a pas souhaité commenté le renvoi de sa cliente devant la justice.

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