Le syndicat étudiant s'inquiète d'une possible augmentation du tarif pour les moins de 26 ans (10 euros par mois) instauré par la précédente municipalité en 2008 et rappelle les conditions de vie difficile de beaucoup d'étudiants.
Pour le syndicat étudiant UNEF, le tarif jeune des transports en commun de Toulouse (Tisséo) mis en place en 2008 est menacé. Si le syndicat mixte des transports en communs (SMTC) et son président Jean-Michel Lattes n'ont pas encore officiellement tranché sur la nouvelle grille des tarifs, le syndicat s'inquiète de la possible augmentation de ce tarif.
"Si Monsieur Lattes se vante que malgré cette hausse «nous resterons bien deçà du deuxième tarif le moins cher», écrit le syndicat étudiant, nous souhaitons tout de même lui rappeler la réalité des conditions de vie des 100 000 étudiant-e-s de Toulouse. (...) Seuls 7% des étudiant-e-s toulousain-ne-s vivent aujourd’hui en Cité U. De plus, le cout des dépenses courantes est lui aussi élevé".
L’UNEF "exige un maintien du tarif jeune à 10€/mois et 100€/an afin de ne pas précariser davantage une jeunesse déjà en difficulté". Le syndicat se dit prêt à mobiliser dans la rue les jeunes et les étudiants. Une pétition aurait déjà rassemblé 18 000 signatures.
Lors de la campagne des municipale de 2008, le débat avait porté sur la gratuité des transports pour les moins de 26 ans. Une fois élu, le socialiste Pierre Cohen s'était heurté à la difficulté de mettre en place cette gratuité et avait opté pour un tarif le plus bas de France à 10 euros par mois pour les moins de 26 ans. Cette mesure est toujours en place mais la nouvelle municipalité et la nouvelle direction de Tisséo souhaite revoir l'ensemble de la tarification (y compris la gratuité pour le 3ème âge avec la mise en place d'une tarification sociale) et notamment procéder à l'augmentation du tarif jeune.