Le classement de Shanghai des universités mondiales, très attendu mais décrié car centré sur la recherche plus que sur l'enseignement, confirme à nouveau la suprématie des universités américaines. paul Sabatier à Toulouse est 224ème sur 500 et 9ème en France.
Comme tous les ans depuis la publication en 2003 du premier classement établi par l'université Jiaotong (communications) de Shanghai, les prestigieuses universités américaines se taillent la part du lion, avec le tiercé gagnant composé de Harvard, Stanford et Berkeley.
Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) est classé à la quatrième place et l'université britannique de Cambridge, premier établissement non américain du classement, à la cinquième.
Un classement très critiqué
Le classement de Shanghai est suivi et commenté dans le monde entier, mais fait l'objet de nombreuses critiques en raison de sa méthodologie.
Il privilégie en effet la recherche en sciences exactes au détriment de l'enseignement, beaucoup plus difficile à quantifier. Il prend en compte parmi ses critères le nombre de prix Nobel attribués à ses anciens élèves ou à ses chercheurs, le nombre de médailles Fields (équivalent du Nobel en mathématiques) ainsi que le nombre d'articles publiés dans des revues exclusivement anglo-saxonnes telles "Nature" et "Science".
Les français
Le premier établissement français, l'Université Pierre et Marie Curie (Paris VI)
est classé à la 37ème place, suivi de Paris Sud (XI) à la 39ème. L'Ecole normale
supérieure (ENS-Ulm) figure à la 71ème place et l'Ecole Polytechnique à la 211ème.
Un autre classement
Afin de favoriser "la transparence" dans le choix des études supérieures, l'Union européenne a décidé d'établir à partir de cette année son propre classement, baptisé U-Multirank, dont le premier classement de 700 établissements, établi sur des critères plus larges, est attendu au printemps 2014.