La justice ordonne l'expulsion de squatters d'un gymnase, le maire demande une évacuation immédiate

Le juge administratif vient de trancher par une décision rendue ce 28 février 2024. Une centaine de squatters doivent quitter, sans délais, le gymnase qu'ils occupent illégalement depuis cinq jours. Le maire de Toulouse (Haute-Garonne), Jean-Luc Moudenc, demande à la préfecture de procéder à une évacuation immédiate.

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Une centaine de "squatters" occupent illégalement depuis samedi 24 février 2024 un gymnase, situé en plein cœur de la Ville rose. Certains d'entre eux ont occupé le bâtiment municipal après avoir été expulsés de l'université Paul Sabatier.

Une expulsion sans délai

La justice vient d'ordonner le départ "sans délai" de la centaine d'occupants.

Le tribunal administratif de Toulouse a rejeté l'argument selon lequel une décision d'expulsion ne pouvait reposer que sur un examen des situations individuelles. Le juge a estimé que les squatters ayant déjà fait l'objet d'une mesure d'expulsion des locaux de l'université Paul Sabatier, ils ont pu "faire valoir, à cette occasion, leurs éventuels droits et leurs besoins".

Les occupants invoquaient aussi leur âge pour échapper à une expulsion. Le tribunal administratif a souligné "qu'aucune pièce du dossier ne permettait de vérifier les allégations de minorité".

Jean-Luc Moudenc demande une évacuation immédiate

Le maire de Toulouse se félicite pour la décision du juge administratif. Jean-Luc Moudenc s'est exprimé dès le début de l'occupation du gymnase municipal. L'élu toulousain dénonçait " une atteinte à un service public. Il avait d'ailleurs annoncé que la mairie de Toulouse portait plainte

Aussitôt la décision du juge administratif rendue, Jean-Luc Moudenc a demandé au préfet de procéder à l'évacuation de lieux.

Des associations sous le choc 

"On est complètement sonnés", a réagi auprès de l'AFP Jennifer Gruman, de l'association TEC31, présente auprès de ces migrants, selon elle "désemparés" après la décision du juge et dont certains sont scolarisés. Qu'est-ce qui va se passer ? Un campement à nouveau ? Un squat à nouveau ? Les institutions se renvoient la balle et disent Non, ce n’est pas nous. Le problème est éternel s'il n'y a pas de proposition de relogement", a-t-elle regretté.

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