En marge du conseil municipal de ce vendredi, le maire UMP de Toulouse Jean-Luc Moudenc a annoncé que la première caméra de vidéosurveillance sera installée lundi dans le quartier Arnaud-Bernard. Par la suite, 150 à 200 autres seront mises en place par la ville.
La première caméra de surveillance du nouveau plan mis en place par la mairie de Toulouse sera installée lundi 14 décembre dans le quartier Arnaud Bernard, a annoncé ce vendredi le maire UMP de Toulouse Jean-Luc Moudenc dans une conférence de presse consacrée à sa politique de sécurité avant le conseil municipal de ce vendredi.150 à 200 caméras
"La première caméra sera installée dès lundi à Arnaud-Bernard, indique Jean-Luc Moudenc, et le reste du plan de déploiement de la vidéosurveillance le sera courant 2015 et 2016". La ville a passé un marché pour l'installation de 350 caméras sur l'espace public mais l'adjoint au maire chargé de la sécurité, Olivier Arsac, a précisé ce vendredi que les premières études sur les zones dites prioritaires permettaient d'envisager l'implantation de 150 à 200 caméras. "Il nous restera ensuite du mou, pour la suite", a-t-il précisé.Une nouvelle commission des libertés publiques et de la tranquillité publique
Pour accompagner la mise en place des nouvelles caméras, Jean-Luc Moudenc a décidé de réformer la Commission des Libertés Publiques mise en place par son prédécesseur Pierre Cohen et qui rendait des avis consultatifs sur l'implantation des caméras. Il faudra maintenant compter avec la "Commission des libertés publiques et de la tranquillité publique", présidée par Gérard Folus, président régional et vice-président national de la Licra. "C'est la continuité avec des changements en douceur, estime Olivier Arsac, mais la précédente commission n'a pas assez travaillé sur la tranquillité publique"."C'est tout le paradoxe de Jean-Luc Moudenc, pour son prédécesseur socialiste Pierre Cohen. Il veut gommer tout ce qui existait avant et que nous avons mis en place, mais il a quand même la lucidité de voir ce qui a marché, alors sa technique c'est de changer les noms. C'est nous qui avons mis en place ces compétences autour des libertés publiques".
La "fraternité" remplace la "laïcité"
Autre changement de nom : le conseil de la laïcité devient "Toulouse Fraternité". "Nous pensons que le mot fraternité est très fort, indique Jean-Luc Moudenc, même si ce conseil devra rendre des avis sur des problèmes de laïcité". Y siègeront des élus, des représentants de toutes les religions mais aussi des représentants de courants de pensée laïcs, des francs-maçons ou encore des associations de lutte contre les dérives sectaires et l'intégrisme. "Ce qui est en danger, rétorque Pierre Cohen, ce n'est pas la fraternité à Toulouse, mais c'est la laïcité ! Il faut protéger les individus qui souhaitent exercer leur religion tout en faisant respecter les règles de laïcité de la République".Nouvelle convention police nationale/police municipale
A l'ordre du jour de ces annonces très axées sur la sécurité et la tranquillité, le maire de Toulouse a annoncé la signature de la nouvelle convention entre police nationale et police municipale, qui arrivait à échéance. "Nous allons faire plus avec la police municipale, indique Jean-Luc Moudenc. Mais nous attendons en retour que la police nationale fasse plus".Mais le maire n'a toujours pas obtenu des effectifs de police nationale par le ministre de l'In
En vrac, dans cette convention, le retour de la fourrière municipale dans le giron municipal ce qui libérera des policiers nationaux pour les remettre sur la voie publique, des actions conjointes entre les deux polices, le travail de nuit de la police municipale et son retour dans les zones de sécurité prioritaires (ZSP) et zones urbaines sensibles (ZUS) qui est consécutif au nouvel armement de la police municipale.