Le président de l'université Toulouse Jean-Jaurès comprend les inquiétudes mais appelle à ne pas bloquer le campus

Dans un message adressé aux étudiants et au personnel de l'Université, Jean-Michel Minovez tire les conséquences de la loi LRU mais refuse le blocage de l'université prévu jeudi 20 novembre et voté la semaine dernière.  

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A lire le message que Jean-Michel Minovez, président de l'Université Toulouse-Jean Jaurès a publié sur le site internet de l'université ce mardi, on comprend qu'il partage les mêmes inquiétudes que les syndicats qui appellent à la grève et au blocage de la fac ce jeudi 20 novembre.

En effet, le président de l'université Toulouse 2 évoque le contexte de dégradation des conditions de travail à l'université, lié selon lui à la loi LRU : "Issu de la Loi LRU, écrit-il, le passage aux responsabilités et compétences élargies a plongé les universités dans un contexte de dégradation profonde des conditions de formation et de recherche". Pour lui "l’appel à la mobilisation, voire à la grève à l’UT2J jeudi prochain, est une conséquence directe de ce contexte délétère".

Toutefois, il refuse l'idée du blocage programmé ce jeudi et "demande aux étudiants et aux personnels de rejoindre leurs campus, au Mirail et en région, ce jeudi 20 novembre, pour y poursuivre leurs activités". 

Une assemblée générale, réunissant de nombreux étudiants le 13 novembre dernier, a voté la grève et le blocage de l'université ce jeudi. Parmi les inquiétudes : les moyens manquant à l'université, mais aussi les "violences policières" après la mort de Rémi Fraisse 

Déjà le 14 novembre, la députée UMP de Haute-Garonne Laurence Arribagé avait adressé un courrier à Jean-Michel Minovez, lui demandant de tout faire pour empêcher le blocage "par une minorité". 

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