Ces trois clubs de notre région ont un destin similaire : à quelques journées de la fin de leur championnat respectif, ils ne sont pas assurés de rester dans l'élite. Mais ils se battent pour sauver leur peau.
Chaque match est un peu comme une finale. C'est une année très particulière pour trois clubs de l'élite du sport régional : le Toulouse FC en football, le Fénix Toulouse en handball et le Castres Olympique en rugby se battent pour éviter de descendre en deuxième division. Destins croisés.La révolte castraise
Longtemps dernier du Top 14, le Castres Olympique est aujourd'hui 12ème et sorti de la zone rouge après sa victoire samedi contre l'Union Bordeaux-Bègles (22 à 20). L'ancien champion de France 2013 et finaliste 2014 est en pleine révolte : pour sauver la peau du club tarnais dans le Top 14, les joueurs et le staff ont entamé une révolte et chaque week-end, le CO joue sa finale. Il reste quatre matchs à Castres : contre trois poids-lourds du championnat (Clermont, Toulon et le Racing) et face à un mal classé (Brive). Le 23 mai, le CO saura s'il a réussi son incroyable pari.Chances de se maintenir : 50 %
L'énergie du TFC
A Toulouse, le TFC est aussi en pleine révolte. La victoire dans la douleur sur Montpellier dimanche (1-0) fait basculer le bilan du nouveau coach Dominique Arribagé dans le positif (2 victoires, une défaite). Certes Toulouse est toujours relégable mais désormais à égalité de points avec les deux premiers non-relégables (Lorient et Reims). Le prochain match (le 18 avril), à Lorient, aura justement une odeur de finale entre deux clubs en danger. Pour le reste, le TFC recevra Nantes, se déplacera à Monaco et finira sa saison au Stadium face à Lille le 9 mai. Suspense...Chances de se maintenir : 50 %
L'espoir du Fénix
Le club de handball toulousain, 12ème sur 14 en D1 de handball, n'est pas rélégable et compte 4 points d'avance sur le 13ème Sélestat. Mais l'avenir du club toulousain dans l'élite n'est pas encore totalement assuré. Le Fénix compte plusieurs blessés parmi ses joueurs importants (Patrick Chelle, Jérôme Fernandez) mais là aussi les joueurs ont sonné la révolte. Malgré la défaite la semaine dernière face à Dunkerque, l'objectif reste le maintien à tout prix.Le Fénix a un calendrier plutôt favorable : il reçoit Saint-Raphaël, Sélestat et Aix-en-Provence et se déplace à Istres, Tremblay-en-France avant de finir sa saison le 3 juin à Chambéry.
Chances de se maintenir : 75 %