Législatives 2024. Les infos du jour : "Brigitte Barèges sera exclue des LR !, "Jean-Luc Mélenchon ne sera pas premier ministre", Valérie Rabault peut-être ?

Suivez les informations du jour en Occitanie concernant les Législatives 2024. Au menu : la CGT 31 rentre en résistance, tribune de Bernard Carayon, Delga ne veut pas de Mélenchon Premier ministre, la guerre de la présidence au sein de Les Républicains et les premiers candidats du Front Populaire.

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Jeudi 13 juin, L'info est donnée par Radio Totem : "Brigitte Barèges sera exclue des LR !". La déclaration n'est pas celle de la radio locale mais celle d'Aurélien Pradié lors d'une conférence de presse à Cahors (Lot). " Il y a une règle simple, quand on va se vendre à nos adversaires politiques, on est exclu. Les politiques seraient bien avisés de retrouver ce code d'honneur. Un peu de fidélité ça ne fait pas de mal. Les foux furieux qui se croient tout permis, ça va bien ! " a déclaré le LR lotois. 

TOTEM, rapporte pourtant que "la candidature de Brigitte Barèges a été votée lors d’un bureau exécutif local à la quasi unanimité."

Valérie Rabault, Premier ministrable ?

La députée PS sortante Valérie Rabault verrait bien une femme au poste de Premier ministre, en cas de victoire du Front populaire, et "pourquoi pas" elle-même.
"Dans la perspective du rassemblement dans le Front populaire, une candidature féminine au poste de Première ministre aurait beaucoup d'atouts !", a-t-elle écrit sur X.

Interrogée par l'AFP, Mme Rabault a cité les noms de la présidente de la région Occitanie Carole Delga, de la députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain, et "pourquoi pas" elle-même.

"’En finir avec une droite si gauche"

Bernard Carayon, conseiller régional LR d'Occitanie et père de Guilhem Carayon (cf ci-dessous) prend la plume dans le JDD pour défendre à travers une tribune la ligne Ciotti et l'union avec l'extrême-droite : "Si le RN séduit un électeur sur trois et les Républicains un sur quatorze (voire un sur vingt à la présidentielle), la responsabilité de cette situation est partagée entre les macronistes et la droite. Les premiers parce qu’ils ont échoué en tout. La seconde parce qu’elle n’a guère compris l’évolution de notre pays et du monde ni tiré les leçons de ses avatars au Pouvoir" assure le maire de Lavaur dans le Tarn. 

Bernard Carayon déplore une droite républicaine trop molle à son goût et appelle à "revenir aux fondamentaux" de la politique, à ne pas craindre les clivages et les questions qui fâchent, comme l'identité française, l'immigration, la démographie. Et de conclure : " C’est le moment d’en finir avec une droite si gauche."

La CGT31 en résistance

"La victoire de l’extrême droite est une très mauvaise nouvelle pour les salariés". La CGT appelle à la résistance face à la victoire de l'extrême droite. "Le fascisme en général et le RN en particulier sont la meilleure garantie que l’Etat garantira l’intérêt des patrons et des actionnaires au détriment des salaires, des conditions de travail, de la sécurité sociale et des services publics.

Devant la gravité de la situation, la CGT appelle les travailleuses et les travailleurs à se rassembler et faire front" estime le secrétaire général de la CGT 31, Cédric Caubère.

La CGT31 appelle les syndicats à s'unir dans un front commun anti-extrême droite et fait appel au "bon sens" et à la "responsabilité" pour les élections législatives.

Delga ne veut pas de Mélenchon

Carole Delga le martèle depuis le dimanche 9 juin au soir : elle veut l'union à gauche. "Seul un Front Populaire, large et ouvert, peut incarner un nouvel espoir pour le pays, une alternative sociale et écologique à l’extrême droite, à condition qu’il s’articule autour de quelques principes, essentiels, pour trouver la confiance des Français particulièrement inquiets voire déboussolés par le débat politique" explique-t-elle à nouveau dans un communiqué de presse. 

En revanche, la présidente de la région Occitanie a voulu mettre les points sur les i : "La gauche doit garder son sang-froid et ne pas tomber dans le piège que l’on veut lui tendre. C’est cet esprit de responsabilité qui m’amène ce jour à dire que le débat autour du futur premier ministre est prématuré. Et en aucun cas, Jean-Luc Mélenchon ne sera premier ministre. La gauche, je le crois, a assez de talents, femmes et hommes, dans tous nos territoires, pour bâtir une belle équipe de France pour porter son projet. L’échec du macronisme est d’abord l’échec d’un homme qui a voulu gouverner seul. Si la gauche veut gouverner demain, elle le fera dans un esprit collectif, respectueux de notre diversité qui, je le crois, est un atout pour notre pays dans la période qu’il traverse."

"Ciotti, "toujours président"

Du côté de la droite, la bataille continue à faire rage au sein du parti Les Républicains. La veille, des élus annonçaient avoir démis Eric Ciotti de ses fonctions de président du parti.

Un avis que ne partage pas Guilhem Carayon, l'un des principaux soutiens d'une stratégie d'union entre LR et le RN, comme il l'a exprimé sur l'antenne de BFM TV, jeudi 13 juin 2024.

"Eric Ciotti est président des Républicains. Il a été élu par les militants. Il est toujours président des Républicains comme j’ai pu l’entendre hier. Puisque le bureau politique qui l’aurait exclu n’est pas légal. Il y a des statuts chez Les Républicains et pour convoquer un bureau politique. Non seulement il faut inviter le président et puis c’est le président qui invite dans nos statuts. Il n’a pas convoqué le bureau politique qui l’a exclu, vous vous en doutez. Il y a eu une commission d’investiture deux heures après, organisée par l’ancienne présidente de la CNI, Michèle Tabarot. Elle avait été démise de ses fonctions la veille par Eric Ciotti. Donc, nous, on croit à cette coalition. On a fait en sorte que les choses se passent telles quelles. Que Eric Ciotti reste à la présidence des Républicains car on sait que l’on a la confiance de la base", déclare le porte-parole LR.

Toujours du côté LR, Aurélien Pradié est déjà en campagne pour retrouver sa place sur les bancs de l'Assemblée nationale. L'élu lotois a d'ailleurs présenté son affiche de campagne sans le logo de Les Républicains. 

Le Front Populaire désigne ses candidats

De son côté, la gauche annonce progressivement les candidats du Front Populaire pour les législatives. En Occitanie, 11 sont déjà connus.

Sylvie Ferrer (LFI) Hautes-Pyrénées 1er circonscription. Joël Aviragnet (PS) Haute-Garonne 8ème circonscription, Christophe Bex (LFI) Haute-Garonne 7ème circonscription, Christine Arrighi (EELV) Haute-Garonne 9ème circonscription, Anne Stambach-Terrenoir (LFI) Haute-Garonne 2ème circonscription, Hadrien Clouet (LFI) Haute-Garonne 1ère circonscription, Karen Erodi (LFI) Tarn 2ème circonscription, Valérie Rabault (PS) Tarn-et-Garonne 1ère circonscription, Laurent Alexandre (LFI) Aveyron 2ème circonscription, Sébastien Rome Hérault (LFI) 4ème circonscription, Sylvain Carriere (LFI) Hérault 8ème circonscription, Michel Sala (LFI) Gard 5ème circonscription.

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