Dans quelques mois, une usine de paracétamol va être implantée à Toulouse (Haute-Garonne). Une initiative pour rendre le pays davantage indépendant en matière de médicaments et créer de nouveaux emplois. Voici les trois choses à savoir sur ce projet.
L'annonce a été officialisée par la présidente de Région Carole Delga sur Twitter : la première chaîne de production de paracétamol 100% française verra le jour à Toulouse (Haute-Garonne) à l'horizon 2024. Un projet qui permet en partie de réduire la dépendance de la France à la livraison de médicaments venant de l'étranger. Voici les trois choses à connaître sur cette future implantation.
Made in France
Comme le précise Le Parisien, la mise en service de cette usine sera effective à la rentrée de septembre 2024. Dans son tweet, Carole Delga confirme que 100% de la chaîne de production s'effectuera en France. La première usine du genre à Roussillon (Isère) utilise, elle, un principe actif venant d'Asie.
La Région et l'État au soutien
Le projet est porté par la société Ipsophene basée à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne) au sud de Toulouse. Elle vise la production de 3.000 tonnes de paracétamol par an. La Région participe également à ce projet de santé à hauteur de 4.2 millions d'euros, Carole Delga se disant "fière de (re)construire ainsi la souveraineté industrielle de la France avec le médicament du quotidien". L'État pourrait également accompagner l'installation de cette usine.
Nouveaux emplois
Autre bénéfice : la création de nouveaux postes. 30 emplois devraient permettre d'assurer cette nouvelle production. Sans pour le moment savoir à quel endroit précisément. Cela pourrait être du côté de l'Oncopole dans un secteur qui accueille déjà d'autres entreprises privées.