4 à 0, c'est très lourd pour un match d'ouverture de la saison de la Ligue 1. Vendredi soir, sur le stade vélodrome, l'assistance vidéo a concédé un pénalty pour l'OM transformé par Payet. Le premier but encaissé, ce ne fut pas le seul
La VAR a servi tout de suiteDéjà utilisée lors de la dernière Coupe du monde, l'assistance vidéo à l'arbitrage -dont l'acronyme anglais "VAR" (pour Video Assistant Referee) va très vite passer dans le langage courant- entrait en action pour la L1 lors de ce Marseille-Toulouse.
Il a fallu moins d'une mi-temps pour qu'elle soit utilisée. Sur un centre d'Ocampos, la tête de Germain était déviée dans la surface par le bras de Kelvin Amian. Alors qu'il avait donné corner pour l'OM, l'arbitre principal, Ruddy Buquet, était donc interpellé par son assistant vidéo du jour, Clément Turpin.
Dès lors, l'issue ne faisait aucun doute. Et Payet offrait à un OM à la peine, sur penalty, le premier but de la saison, du droit, en prenant Baptiste Reynet à contre-pied (1-0, 45). La deuxième période allait ensuite être à sens unique...
Les marseillais commencent bien, les toulousains subissent
L'OM débutait d'ailleurs avec ferveur. Germain décalait Ocampos, maladroit (2).
Puis, en bonne position, Sakai ratait sa volée (6).
Le Téfécé subissait. A l'image de Jullien, pris de vitesse par Germain et averti dès la 11e minute. Mais le Téfécé faisait le dos rond avec intelligence. Et excepté deux coups francs mal négociés par Payet (22, 25), les hommes d'Alain Casanova ne semblaient plus être inquiétés.
Mieux, ils s'accordaient quelques incartades. A la suite d'une relance loupée par Luis Gustavo, Gradel débordait et centrait. Dos au but dans la surface, Dossevi servait impeccablement Bostock en retrait. Mais Garcia se précipitait et chipait le ballon au Trinidadien, mais sans marquer (26). Puis, sur un nouveau centre de Gradel, Jullien plaçait une tête au dessus (34).
L'OM, qui n'avait remporté qu'un seul de ses sept matches de préparation, s'essoufflait.
Jusqu'à ce que la VAR entre en jeu, que Payet marque, puis que la pause soit sifflée dans la foulée.
Le calvaire de la deuxième période
L'entrée de Sarr à la place de Njie était aussi un facteur aggravant. A la suite d'une percussion d'Ocampos, ce dernier frappait fort. Reynet repoussait sur Payet, dont la volée, effectuée tout en maîtrise et relâchement, se logeait sous la barre (2-0, 62).
C'était ensuite au tout de Germain de placer un tête juste à côté (67). Ou encore à Ocampos de voir son retourné sorti par Reynet (77).
Pour bien terminer, Florian Thauvin qui, en compagnie de Mandanda et Rami, avait eu la joie de présenter la Coupe du monde au public avant la rencontre, entrait en jeu à la place de Payet, fêté dignement par le Vélodrome (83).
La fête n'était pas finie. Servi en profondeur par Sanson, Germain, tout seul, contrôlait et enroulait son ballon pour marquer (3-0, 89). Puis "Flotov" le champion du monde, de volée, clôturait la marque (4-0, 90+2). C'était une jolie soirée d'ouverture...
Vidéo : le compte-rendu du match par Marc Raturat